Mo Farah, Gneto, Abalo…, ces Africains qui ont brillé sous d’autres couleurs

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




L’Afrique boucle les JO Londres 2012 avec un bilan de 34 médailles. Un résultat inférieur à celui de Pékin 2008 (40 médailles avaient été glanées au pays de la grande muraille). Les Africains n’ont pas atteint leurs objectifs (lire JO / bilan mention passable pour l’Afrique). Cependant, l’on ne peut s’empêcher de penser que les couleurs africaines auraient mieux scintillé à Londres si fils et filles avaient été tous sous leur bannière originelle. Voici quelques noms que l’on aurait voulu voir avec l’Afrique.

Ceremonie-ouverture-JO-Londres-2012Mo Farah : le Britannique d’origine Somalienne prive l’Afrique des  deux plus  belles médailles sur les courses de fond. Celui qui a fait frissonner le stade olympique a remporté le Samedi 4 août la médaille d’or sur le 10.000 mètres  éjectant au passage du podium Kenenisa Bekele.  L’Ethiopien  double tenant du titre des courses de fond  Pékin 2008 perdra toutes ses couronnes au profit de Mohamed Farah qui s’emparera du 5000 mètres un semaine plus tard.

Mohiedine Mekhissi-Benabbad : Comme à Pékin, le français de 27 ans d’origine Algérienne a su s’intercaler entre deux Kenyans (Ezekiel Kemboi médaillé d’or et Abel Kiprop Mutai)  pour s’adjuger la médaille d’argent au 3000 mètres steeples

Maryam Yusuf Jamal : née  le 16 Septembre 1984 en Ethiopie, Maryam Jamal a fait le bonheur du Bahreïn au 1500m dames. En terminant sa course au 3ème rang avec un temps de 4min 10sec 74 synonyme de médaille de bronze elle offrait au Bahreïn sa première médaille olympique. Tandis que l’Afrique brillait par son absence du podium.

Prescilla Gneto : la fille de l’ancien joueur de l’Africa sport, ex international ivoirien,  Constant Gneto Kpassagnon, ouvrira  à ses Jeux d’été la moisson des médailles du judo Français.  « L’ivoirienne de Corse » remporte pour ses premiers jeux la médaille de bronze chez les moins de 54kg

Gevrise Emane (27 juillet 1982) : vice championne du monde (2007et2011) de judo -63kg, la Camerounaise d’origine a combattu sous la bannière de la France ; et comme Gneto elle  repart avec une breloque de bronze.

Camerounaise également d’origine, Audrey Tcheumeo championne d’Europe et du monde 2011 de judo chez les mi-lourds était à Londres pour la médaille d’or. Mais la française fille de l’ancien international du football camerounais (1984-1986) Christian Ebwzea-Bile et de Marceline Tcheuméo Tchato ex international camerounaise de handball se contentera aussi du bronze des moins de 78kg

Christopher Froome : Il aurait pu faire briller le Kenya dans une discipline autre que l’athlétisme mais « le Kenya blanc », encore africain (il a arboré les couleurs kenyanes) avant 2008, année où il  décide de courir pour la Grande-Bretagne, a plutôt compléter  sa médaille à celle des Britanniques. Chris Froome remporta  le bronze dans le cyclisme sur route (le contre-la-montre-individuel homme).

A des degrés variables, l’on peut lister ces africains qui ont aussi contribué au sacre olympique des sports collectifs. Au handball, la France des « experts » a pu compter sur son ailier d’origine  togolaise Luc Abalo pour succéder à elle même au palmarès olympique du handball messieurs. Les bleus du hand ont prolongé le cauchemar olympique de la Suède (quatre finales olympique de suite perdues) grâce à un petit but (22-21.) le dernier but français étant inscrit par Luc Abalo. Une réalisation qui a fait le bonheur de cette équipe de France qui compte aussi dans son effectif le natif d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Daouda Karaboué.

La France du basketball féminin a balayé tout sur son passage avant de chuter en finale contre les grandissimes favorites américaines. Dans cette épopée « des braqueuses », l’on retrouve la Béninoise Isabelle Yacoubou, la togolaise Edwige Lawson-Wade, l’ivoirienne Jennifer Digbeu,  la camerounaise Emmelin Ndongue ou encore la Sénégalaise Emilie Gomis. Ses filles donnent à l’Hexagone la  médaille d’argent de basket féminin derrière les USA.

L’Espagne également vice Champion olympique de basket chez les  messieurs a pu compter sur son ailier fort d’origine congolaise Serge Ibaka.

Au tennis messieurs, Jo-Wilfried Tsonga, congolais de part son père, en double hommes (avec Michael Llodra) ; et Roger Federer, Sud-Africain de part sa mère, en simple remporteront durant ces olympiades londoniennes la médaille d’argent dans leur catégorie respective. 

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