US Open: bye bye Roddick!

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Les larmes d’Andy Roddick marqueront à jamais cette édition 2012 de l’US Open. A 30 ans, l’Américain Andy Roddick a disputé le dernier match de  sa carrière  à l’US Open devant son public, sur le court Arthur-Ashe qui l’avait fait roi en 2003.  Face à l’un des rares joueurs qui frappe son coup droit plus fort que lui, l’Argentin Juan Martin Del Potro, en 1/8 de finale, l’Americain a perdu 6-7, 7-6, 6-2, 6-4 en 3h15.

Cet ancien N.1 mondial, qui a été chef de file du tennis américain pendant presque une décennie, a réussi une belle carrière compte tenu d’un talent pur plus limité que certains de ses congénères. Son énorme service, sa gifle de coup droit et surtout sa volonté et son engagement permanent ont pu masquer ses faiblesses côté revers et au filet, ainsi qu’un certain manque de finesse. Roddick fait  une sortie avec les honneurs pour l’un des plus gros serveurs de l’histoire, sacré il y a neuf ans à Flushing Meadows, pour son unique titre du Grand Chelem. Sous les yeux remplis de larmes de sa femme, Brooklyn Decker, le droitier de 30 ans a été ovationné pour la dernière fois par son public.

« Pour la première fois de ma carrière, je ne sais pas ce que je vais dire, a prévenu Roddick, les yeux rouges, aux spectateurs présents. Depuis que je suis petit, je viens voir ce tournoi. Je m’asseyais à votre place. Quand j’ai pu jouer plus tard, j’ai profité de chaque minute. Cela a été une longue route faite de hauts et de bas. J’ai vraiment apprécié votre soutien, même si, parfois, ça n’a pas été facile de soutenir… Je vous aime de tout mon cœur ».
 
-andy-roddickL’Américain restera comme l’une des principales victimes du « monstre » Roger Federer, qui l’a battu quatre fois en finale d’un tournoi du Grand Chelem, une fois à Flushing Meadows (2006) et trois à Wimbledon (2004, 2005 et 2009).
Cette dernière défaite fut si disputée et si mémorable (16-14 au cinquième set) que le Suisse considère Roddick comme un vainqueur de Wimbledon.

« A-Rod », son surnom qu’il partage avec un fameux joueur de base-ball des New York Yankees, Alex Rodriguez, a été guidé au long de sa carrière par plusieurs entraîneurs, du Français Tarik Benhabilès à l’Américain Larry Stefanki, celui qui était dans les tribunes pour son ultime match aux côtés de Brooklyn Decker, le mannequin américain que Roddick a épousé en 2009 après l’avoir remarquée dans les pages d’un magazine et avoir insisté pour la rencontrer.

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