La FIFA entend booster le football féminin durant les quatre prochaines années. Les patrons du football mondial veulent faire de la promotion de ce secteur son cheval de bataille.
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Alors qu’un cliché qui veut que les filles soient plus orientées vers des jeux féminins (poupée et autres), des chiffres de la FIFA révèlent que 29 millions de femmes et de filles jouent au football dans le monde, dont 12% de joueuses. Mais à ce jour, peu de femmes entraîneurs ou responsables sont acceptées dans le football. Ce constat est dressé par le directeur pour le développement du football féminin au sein de la FIFA, Mayi Cruz Blanco. C’est donc pour corriger ce qui semble être une anomalie que son institution s’est assignée pour mission la promotion du foot féminin en apportant un soutien financier.
« Nous voulons vraiment voir davantage de femmes entraîneurs impliquées dans le monde du football en général » a déclaré M. Blanco, citant en exemple Carolina Morace, entraîneur de l’équipe canadienne. Elle est la seule femme à avoir dirigé une équipe masculine.
Aussi à travers ce programme, les dirigeants du football mondial espèrent voir un nombre important de filles et de femmes investir les différents secteurs du ballon rond (joueuses, entraîneurs, arbitres) et bénéficier des mêmes opportunités que le football masculin. « Notre objectif est d’arriver à 50% de femmes chez les entraîneurs. »
Les directives des programmes de développement du football féminin de la FIFA de 2012 à 2015 indiquent que le principal objectif de la FIFA pour les quatre prochaines années sera concentré sur la ligue féminine et les championnats féminins, ce qui comprend l’actuel événement « Live Your Goal » (Vivez votre but) avec le championnat du monde U17 qui se joue en Azerbaïdjan.
A l’exception du Nigeria (premier pays africain dans le classement FIFA, 24ème mondial) du Cameroun (50ème mondial) du Ghana (51ème mondial) ou encore de l’Afrique du sud pour n’en citer qu’eux, peu de pays africains ont un championnat de football féminin régulier. Cette politique de la FIFA permettra donc à plusieurs pays (dont un grand nombre de pays africains) de redonner vie au football féminin dont les compétitions sont rangées dans les tiroirs.