Claude Le Roy est un grand habitué de la CAN. L’entraîneur de la RD Congo disputera sa 7e Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Il s’est confié à l’AFP :
« On dit même que c’est un record tous continents confondus. Sept, c’est mon chiffre fétiche. C’était mon numéro de chambre en pension. Et j’ai atteint six fois les quarts! Je suis un Breton en Afrique. C’est la preuve d’un attachement à un continent et d’un continent à moi. Ma plus grande fierté, c’est que tous ces pays m’aient rappelé. Ici, on n’imagine pas la folie que cela déclenche quand je reviens. Pourtant, je n’ai jamais passé la brosse à reluire.
« Sorcier blanc » ? C’est mon surnom ! Ca me fait sourire. Quand j’ai été nommé au Cameroun, j’étais inconnu, personne ne voulait de moi. Devant les marabouts, j’ai dit que mon compatriote Merlin était le premier sorcier de l’histoire et que si ses sorciers étaient si forts, l’Afrique aurait déjà gagné le Mondial. Cette légende est née de là. »
Après mon départ en 2006, la RDC a raté trois CAN. Cette équipe était un peu fragile, on avait peur. On a repris sans joueur majeur. On reprend contact. Notre objectif, c’était la qualif’. On aura trois matches de haut niveau pour préparer les éliminatoires du Mondial en mars. Si Kembo accepte de revenir et s’il y a aussi le petit Mangala de Porto, j’ai le droit de rêver. Moi, mon rêve d’enfant, c’est le Brésil et ça reste jouable. »
