CAN 2013 : Les organisateurs 2012 pas de la fête !

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




C’est peut-être passé inaperçu mais important de le souligner, le Gabon et la Guinée équatoriale ne seront pas de la fête continentale du football africain l’an prochain. Si les deux formations ne sont pas véritablement de grosses écuries en Afrique, il demeure néanmoins les deux pays coorganisateurs de la CAN 2012.

Le Gabon, organisateur de la CAN 2012Plus de millions en Guinée équatoriale ?
Du coup, leur absence suscite des interrogations. Comment sont-ils devenus si mauvais en 6 mois après la CAN ? En janvier dernier, le Nzalang national accueillait d’autres équipes du continent lors de sa CAN. En plus de la ferveur populaire, l’équipe bénéficiait à chaque rencontre de la motivation financière du fils de chef de l’Etat, Obiang Junior. Le premier buteur d’un match pouvait être récompensé à hauteur de 50 millions de fcfa, ainsi que le second. Sans oublier la prime collective tout aussi exorbitante. L’équipe elle-même n’était pas un foudre de guerre, ayant nationalisé des joueurs de toutes contrées (Brésil, Portugal, Angola, Côte d’ivoire, Cameroun) pour le tournoi. Mais leur place en quarts de finale (dominant au passage, le Sénégal) n’est pas pour autant à galvauder.

 

Depuis, beaucoup de joueurs ont filé à l’Anglaise, laissant derrière une formation à la recherche de repères. En dépit de leur révolte dimanche contre la RD Congo, la défaite 4-0 du match aller a beaucoup pesé dans leur élimination.

 

Grosse déception pour le Gabon
Le visage fermé des joueurs gabonais après la rencontre face au Togo en dit long sur leur déception. Organisateurs et quarts de finaliste de la CAN 2012, les Panthères espéraient confirmer, en Afrique du Sud, le travail accompli depuis deux ans. Outre le plan sportif, l’énorme contribution financière et humaine du président Ali Bongo n’aura pas non plus porté ses fruits.

 

Cependant, le scénario n’est pas nouveau. Le Cameroun qui organisait la CAN en 1972 n’était pas présent en 1974, de même que l’Ethiopie, organisatrice en 1976 mais absente deux ans plus tard. Les exemples sont légion.{jcomments on}

 

Steven Lavon / ATS


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