France : Denis Lavagne balance sur Eto’o et les dirigeants camerounais

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




S’il a toujours du mal à digérer son éviction à la tête des Lions indomptables, le Français Denis Lavagne ne rate aucune occasion de dire tout haut ce que les autres pensent bas. Dans un entretien à Jeune Afrique, Lavagne distribue les coups de poing. Extraits.

Lavagne balancePour les détracteurs d’Iya Mohammed, président de la Fécafoot
« C’est pour des raisons multiples. Régionales, car Iya est du Nord. De pouvoir aussi. Il y a des gens qui aimeraient prendre la présidence de la Fécafoot, que Iya a rendue viable financièrement. Il est honnête, n’a pas besoin de la fédération pour vivre et exister. Il est le patron de la Sodécoton ».

 

« Iya avait proposé ma nomination en octobre 2011 à Michel Zoah, l’ancien ministre des Sports, qui ne s’y est pas opposé. Je devais signer un contrat de deux ans, le 27 octobre 2011, et ça a traîné. Y-a-t-il eu des pressions ? A partir de là, tout est allé de travers. C’était un coup monté contre Iya. La suspension d’Eto’o après le boycott du match amical en Algérie, le 15 novembre, n’a fait que compliquer les choses. Les joueurs et tous les opportunistes qui créent un climat délétère autour de la sélection, espérant à des fins personnelles et financières prendre le pouvoir de la Fédération».

 

Jean-Paul Akono est un pompier-pyromane
« Des anciens joueurs comme Roger Milla – qui critique systématiquement tous les sélectionneurs qui passent – ou Joseph-Antoine Bell, sont intéressés par la présidence de la Fécafoot. Jean-Paul Akono, le nouveau sélectionneur, est un pompier-pyromane. Cela fait des années que par ses critiques incessantes, il créé une ambiance délétère autour de l’équipe. Mais lors de son passage en 2001 à la tête de la grande équipe des Lions  (championne d’Afrique 2000 et 2002), il n’a pas su gagner un seul match et a du démissionner au bout de trois rencontres…

 

« Eto’o veut être tout au Cameroun »
« Akono et Milla avaient dit lors de la Coupe du Monde 2010 que Eto’o était un problème pour l’équipe. Avec le joueur, je n’ai pas eu de soucis. Samuel est un très grand footballeur, mais il veut être à la fois joueur, buteur, capitaine, sélectionneur et président, voire ministre »

 

« Avec moi, Eto’o ne serait jamais capitaine. Donner le brassard à quelqu’un qui a fait grève et boycotté un match, parce que le ministre des Sports de l’époque ne voulait plus de lui comme capitaine ? Impossible. Aujourd’hui, des gens se prosternent devant Eto’o, alors qu’il y a à peine un mois, ils le critiquaient lors des réunions ».{jcomments on}

 

SL / ATS


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