Violence Sénégal-CI : L’Etat mène une « diplomatie silencieuse »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




sene-ci-diplomatie-silencieuseAprès le collège de cinq avocats commis par la FSF pour convaincre la CAF de ne pas avoir la main lourde, l’Etat sénégalais s’active à son tour. Le Sénégal est sous le coup de sanctions suite aux émeutes du stade Léopold-Sédar-Senghor du 13 octobre, lors du match Sénégal-Côte d’Ivoire du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013.

 

Le ministre des Sports, EL Hadji Malick Gakou, en marge d’une rencontre avec certains supporters, a laissé entendre que l’Etat est « en train de déployer toute la diplomatie sportive nécessaire pour faire en sorte que le Sénégal ne soit pas lourdement sanctionné. » Pour ce faire, « une diplomatie sportive, mais silencieuse » est en branle. Le ministre justifie la démarche gouvernementale en ces termes : « Ces sanctions ne seraient pas méritées par le peuple. Donc, le Sénégal mettra toutes les potentialités possibles, avec un arsenal juridique et des mécanismes adéquats, pour une bonne défense », avant de poursuivre « Le Sénégal a des potentialités et des joueurs de qualité et une équipe nationale jeune qui peut nous faire valoir beaucoup de succès dans le monde. Il serait injuste de sacrifier ces jeunes-là et c’est pourquoi nous allons tout faire pour que l’instance dirigeante du football africain ait un regard beaucoup plus favorable sur ces événements ».
Malick Gakou a tenu à rappeler que son département « ne se mêle pas des affaires de la Fédération » mais doit « jouer les sapeurs-pompiers » pour le football sénégalais.
Au-delà de cette opération de sauvetage, et selon le ministre, les incidents du 13 octobre ont mis au grand jour l’obsolescence des stades : « le pire, c’est que le stade Léopold-Sédar-Senghor ne répond pas aux normes sécuritaires d’un stade moderne. L’urgence est donc de construire des stades de troisième génération», a ajouté M. Gakou.{jcomments on}


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