La Centrafrique réclame justice

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




edouard12Que la justice soit faite ! C’est la seule phrase qui traverse la pensée des supporters et des dirigeants de la Fédération Centrafricaine de Football (FCF). Patrice Edouard Ngaîssona, président de l’institution et son équipe ont saisi la CAF à propos de l’arbitrage entre le Burkina Faso et la Centrafrique.

 

« Le plus grotesque jugement consiste en la prolongation du temps réglementaire sous prétexte de récupération du temps perdu. Nous avons totalisé 112 minutes 27 secondes en considérant déjà une première prolongation de 5 minutes en première mi-temps sans aucun motif valable, étant donné que le match n’a connu aucune interruption importante », écrit la Fédération centrafricaine dans cette correspondance adressée à la CAF.

 

Le président de la FCF : « Cette manœuvre est illégale »

 

Autre élément souligné dans le dossier, l’arrêt du chronomètre du stade, sept minutes durant alors qu’on disputait la 40ème minute de la seconde période. « Deux minutes après la reprise du chronomètre du stade, l’officiel a indiqué un temps additionnel de quatre minutes, qui sera joué au-delà de toute attente plus de cinq minutes avant que l’adversaire puisse inscrire son troisième but. Cette manœuvre astucieuse, selon nous illégale, n’a eu pour but que de disqualifier notre pays. »

 

Suite à cette machination, la FCF demande l’invalidation du troisième but des Etalons jugé inscrit hors délais. La fédération centrafricaine attend donc la réponse de l’instance africaine de football avant mercredi 24 octobre, date du tirage au sort des poules de la 29ème édition de la CAN.

 

Franck OROCOTI / ATS

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