Charles Kaboré : Le Burkinabè assume, Elie Baup enrage…

Nicolas / ATS




Charles Kaboré, comme tout le reste de l’effectif de l’OM est déçu par la défaite de son club hier au Parc, deux buts à 0 contre le PSF. Mais le Burkinabè refuse de s’en prendre à l’arbitrage – une expulsion, et un pénalty sifflé pour une faute hors de la surface- contrairement à son entraineur Elie Baup.

« Il faut continuer de jouer à fond et garder le même état d’esprit que celui qu’on a eu à dix contre onze et la volonté de se battre les uns pour les autres. On l’a retrouvée aujourd’hui, mais on a encaissé deux buts. On commence à comprendre tout doucement. A dix contre onze ce n’était pas évident mais il n’y a pas d’excuse à avoir. L’arbitre est humain, il a le droit de se tromper mais ça tombe souvent sur nous. A Troyes, l’arbitre avait oublié un penalty, mais de toute façon, on n’a pas d’excuse, il faut continuer à travailler, les matchs vont se suivre, la saison est encore longue. Une défaite, c’est une défaite et il faut chercher à renouer avec la victoire le plus rapidement possible. C’est bien dommage d’être éliminé de cette compétition qu’on avait gagné trois fois, mais il faut continuer de ne pas baisser la tête. Il y a du positif car les attaquants ont défendu. Et même à dix contre onze, tout le monde a essayé de travailler. Il faut gommer les défauts et s’appuyer sur ce qui est bon pour continuer à travailler. On ne calcule plus, on est des professionnels et on sait ce qui nous attend. L’Olympique de Marseille est un club qui aime gagner. A nous de travailler sur le terrain pour obtenir ces victoires. »

 

Elie Baup : «J’ai appris quelque chose , c’est qu’une faute commise à l’extérieur de la surface pouvait être sanctionnée d’un penalty. On se retrouve à dix et c’est forcément plus compliqué. Cela a été une décision qui a fait basculer le match en notre défaveur. Paris a exercé un pressing haut en début de match, mais on y a répondu, et passé ces premières minutes, on a sorti le ballon, on s’est approché du but de Douchez, puis il y a eu cette décision. On retombera toujours sur ce fait de jeu incompréhensible.»

Cette décision a fait basculer le match en notre défaveur. (…) Le problème n’était pas l’absence de Gignac, mais le fait de jouer à dix contre douze. ».

« Je disscocie le match de ce soir des deux autres défaites. »

Et vlan !


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