Pour ou contre la dissolution du Conseil supérieur du sport en Afrique?

Benoit DOSSEH / ATS




Le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) est dans une phase délicate de son existence. Les Ministres des Sports membres du CSSA étaient en assemblée générale à Brazzaville, au Congo, ce week-end.

Les participants devaient  se prononcer sur la dissolution du Conseil, décidée par les Ministres des Sports de l’Union Africaine  (UA) à l’issue d’une réunion tenue en 2009 à Abuja (Nigeria).
Au terme du rendez-vous de Brazzaville, les participants ont décidé de réexaminer la question. Deux bords sont observés quand au devenir du CSSA. La ligne de ceux qui sont pour la dissolution du Conseil supérieur du sport en Afrique ( la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud, le Botswana) et celle qui milite pour sa reforme (l’Algérie, le Nigeria et le Kenya).
La décision est renvoyée en mars 2013, lors de l’assemblée générale extraordinaire qui aura lieu en Côte d’Ivoire, en marge de la conférence des Ministres africains des sports  de l’UA.
«Nous venons de faire œuvre utile en réfléchissant sur le devenir du CSSA. Nous avons abouti à une conclusion positive, celle qui va nous permettre d’ici à quatre mois en Côte d’Ivoire, de pouvoir clarifier cette situation et décider en dernière instance. Nous nous retrouverons donc forts des instructions que chacun de nos chefs d’Etat aura donné sur la problématique du devenir du CSSA», a indiqué le ministre congolais des Sports et président en exercice du CSSA, Léon Alfred Opimbat.


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