Thamgho : « Après la crise, il y a toujours une phase ascendante »

Benoit DOSSEH / ATS




En retrait depuis 18 mois suite à son pépin physique (cheville), Teddy Tamgho a repris les séances d’entraînements.  Pour se donner les chances d’atteindre son objectif (redevenir n°1 de sa discipline), il s’inspire des grands champions du sport français. Présent à La Plagne dans le cadre des Étoiles du sport, le triple sauteur s’est approché de ses modèles pour« des conseils». Morceaux choisis de l’interview accordé  Sport24

On vous retrouve aux Etoiles du Sport en tant que parrain. Que représente cet évènement pour vous ?
C’est un évènement magique. Réunir des grands sportifs pendant une semaine et créer ce concept parrain-filleul, c’est top. Ce n’est pas parce que je suis parrain que je ne peux pas demander des conseils. J’ai parlé à Tony Estanguet, à Lucie Decosse qui est tout là-haut pour moi (il lève les bras), à Lilian Thuram qui est mon sauveur en 1998. Je suis fan de ces personnes et c’est un honneur de les côtoyer.
 Êtes-vous impressionné ?
Oui et non. Impressionné parce qu’ils ont réalisé des exploits et pas impressionné car ils ont fourni un travail pour y arriver. Et ce travail, c’est le même que je fournis. Ils ont fait les bons choix car on n’est pas champion olympique ou du monde par hasard. Il faut bien savoir conduire son véhicule (sic). Pour ça je leur dis chapeau (…) Lundi soir, Tony Estanguet est venu me voir pour discuter. J’admire chez lui sa capacité à rebondir car malgré ses trois médailles d’or olympiques, il a connu des périodes de doute avec un parcours en dents de scie notamment à Pékin. Je vais utiliser ça dans le futur.

Tous vos soucis sont-ils derrière vous ?
Après la crise, il y a toujours une phase ascendante. Je me sens bien psychologiquement et physiquement, pourvu que ça dure. Quand je saute, je prends encore plus de plaisir qu’avant. Retrouver ses sensations après 18 mois sans sauter, on a l’impression d’être un enfant. Que tout est facile(…) Je pense qu’à 23 ans, j’ai toutes les chances de revenir à mon niveau et peut-être même de surpasser ce niveau. A mon âge, on n’a pas encore tout montré. Le triple-saut est une discipline très technique et la maturité arrive vers 27, 28 ans, j’ai le temps.

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