Gueule de bois ce dimanche à Johannesburg et dans toutes les villes sud-africaines. La cause, la veille, l’équipe nationale du pays a été tenue en échec par le Cap Vert qui était seulement à sa première Coupe d’Afrique des nations.
Les visages fermées au Soccer City stadium samedi ne se sont pas encore décrispés. Un tour dans la ville nous a permis de tâter le pouls de cette ambiance morose.
Thabo, le chauffeur qui nous sert de guide, n’est pas très sourire ce matin. « Un peu déçu, raconte t-il après une question éclaire sur le match. Ils étaient nuls. Ils peuvent pas gagner comme ça« . « Il n’oublie pas néanmoins que deux autres rencontres restent à venir et y croient dur comme fer. « On va se concentrer sur les deux prochains et surtout contre l’Angola« , ajoute t-il.
Le sujet est au menu des discussions d’un groupe de jeunes que nous croisons aux alentours du stade. Collins lui ne veut rien savoir: il faut virer le coach. « Cela fait plusieurs semaines qu’on joue sans marquer. Il sert à rien le coach« , peste t-il. Molema est plus mesuré: « Arrête. C’est que du foot, il faut parfois accepter le résultat et encourager son équipe« .
L’Afrique du Sud a du coup intérêt à se rattraper dès mercredi prochain face à l’Angola si elle ne veut pas décevoir ses supporteurs.
De notre envoyé spécial à Johannesburg, Steven Lavon