CAN 2013: Les Eperviers du Togo, attraction à double face des médias ! De notre envoyé spécial

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




L’opération séduction des Eperviers du Togo continue.

Si pour l’instant, cela ne leur réussi pas beaucoup au niveau comptable, la bande à Didier Six n’est pas moins appréciée par la presse présente à Rustenburg pour couvrir cette CAN.

Surtout les journalistes des autres pays du groupe D. Lundi dernier déjà, un média algérien communiquait sur la sympathie du staff de l’équipe nationale à s’ouvrir au public et à la presse. Ceci continue et ce, malgré la défaite mardi dernier face à la Côte d’Ivoire (2-1).

L’hôtel de la délégation togolaise est le lieu prisé par les journalistes ivoiriens, algériens, tunisiens et même de la presse internationale. Le hall du Cabanas Hotel de Sun City est toujours rempli d’hommes de médias attendant des déclarations d’Emmanuel Adebayor et compagnie.

« Le Togo est très ouvert à la presse depuis le début. Les joueurs sont sympathiques aussi bien aux entrainements qu’à l’hôtel« , nous a confié Said Belfak, journaliste algérien.

A un autre confrère tunisien de renchérir: « Je crois que c’est une bonne chose. Même si d’aucun peuvent penser le contraire. Cela montre que les Togolais sont bien dans leur tête et la pression médiatique ne leur fait pas rien. Surtout quand on voit le match qu’ils ont produit face à la Côte d’Ivoire« .

Néanmoins, cette sympathie médiatique n’a pas que de bons côtés. La preuve, au soir de la défaite contre les Eléphants, une vidéo tournée avant la rencontre montrant les Eperviers, en pleine séance de prière, accompagnés d’un pasteur fait les choux gras de la presse internationale, au grand dam des supporteurs. Sur la toile, plusieurs messages montrent l’indignation d’afficher autant l’intimité du groupe togolais. « Qui a pu laisser ces c*** de Canal+ à filmer la séance de prière« , peut-on lire sur Facebook.

Pendant ce temps, ces mêmes journalistes ivoiriens n’ont pas accès à leurs joueurs et ne montrent que quelques images volées de leurs entrainements. Et que le sélectionneur algérien interdit à ses joueurs de parler à la presse et les séances de la Tunisie sont à huis clos.

De notre envoyé spécial à Rustenburg, Steven Lavon

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