Interview exclusive/Alaixys Romao : « (…) J’étais très déçu de ma CAN en 2006 »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Le Togo affronte ce dimanche le Burkina Faso en quarts de finale de la CAN 2013. Alaixys Romao est l’un des cadres de cette sélection. Africa Top Sports l’a rencontré pour vous. Pour sa deuxième Coupe d’Afrique des nations, aller le plus loin possible est son credo.

Le Togo fait une belle CAN avec cette historique qualification pour les ¼ de finale. Comment vis-tu cette aventure ?

Depuis 2006, j’avais à cœur de me racheter de ma prestation en Egypte. Je voulais montrer  que j’avais le niveau pour cette compétition. Et depuis 7 ans je regarde ce tournoi dans mon fauteuil. Du coup ici je me donne à fond. On a connu des moments difficiles avec la qualification, on a galéré. Ce serait bien d’écrire de nouvelles pages pour le pays.

La poule de la mort ne vous a-t-elle pas fait peur ?

Si. Mais en même temps, c’était très excitant de joueur contre d’aussi grandes nations comme la Côte d’Ivoire, la Tunisie et l’Algérie. C’était donc normal qu’ils partent favorites. Après on avait Adebayor qui est le joueur le plus connu et on en a profité au maximum déjà qu’on l’avait. Quand je suis arrivé à Lomé le 1er janvier j’avais l’intention de faire une bonne compétition et donc on n’est pas là par hasard.

Votre prochain adversaire, c’est le Burkina Faso !

Je pense que c’est 50-50. C’est une très belle équipe avec une bonne défense, des joueurs de qualité comme Pitroipa de Rennes que je connais bien pour avoir eu la chance de contre lui à plusieurs reprises. Ca va être un bon match à jouer. Ce qui est sûr, si on veut les passer, il va falloir tout simplement les gagner.

Jusqu’où veut s’arrêter Romao dans cette CAN ?

Le plus loin possible. Ecoutez si Adebayor et Agassa sont revenus dans cette équipe, c’est parce qu’ils savaient qu’il y a avait du potentiel dans ce groupe. Tout le monde est en conscient qu’on peut faire comme les Zambiens. Le prochain match c’est contre le Burkina Faso et on sait que si on passe ce cap, alors tout est possible. A nous d’être concentrés au maximum. C’est dans cet état d’esprit qu’on dispute cette compétition. Il n’y a pas de grosses individualités dans cette équipe – à part Adebayor – donc c’est un collectif qu’on traine et qu’on essaie de faire grandir. On le démontre à chaque sur le terrain et c’est déjà très bien.

Justement, dans tous les discours, il y a Adebayor qui revient, c’est quoi pour toi en tant que cadre son impact dans cette équipe ?

Déjà, je crois que les gens ne le connaissent pas assez. Quand vous avez un joueur comme lui dans votre équipe c’est un réconfort. En même temps nous on a envie de lui montrer qu’il peut compter sur nous et on essaie de monter à son niveau. C’est ça qui fait l’osmose de cette équipe parce que Adebayor a tout connu, il a joué avec de grandes stars donc c’est comme une autre compétition pour nous dans la même équipe. Lui montrer qu’il peut compter sur nous et qu’on peut devenir de bons joueurs.

Interview réalisé par notre envoyé spécial à Nelspruit, Steven Lavon


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