CAN 2013/Avant Burkina Faso-Togo: Africa Top Sports a rencontré Charles Kaboré, capitaine des Etalons !

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Le milieu de terrain marseillais est un garçon très sympathique, dit-on souvent. Africa Top Sports a eu l’occasion de s’en rendre compte samedi. Malgré son emploi du temps médiatique très chargé en ce jour,  Charles Kaboré a bien voulu nous répondre à leur hôtel alors que nous n’avions pas pris rendez-vous.

Quel est l’état d’esprit des Etalons avant d’affronter le Togo?

Très bon état d’esprit. Car depuis le début on est confiant et on a un bon groupe. On vit le mieux possible, on est des professionnels on connait la compétition. Plus on est bien dans notre peau plus on est bien sur le terrain. C’est le même état d’esprit qu’on a toujours eu pendant toutes les compétitions. C’est vrai que cette année ça marche mieux que les années précédentes. Maintenant on essaie de savourer le plus possible.

Quel est le rôle du capitaine Kaboré au sein de ce groupe?

Mon rôle est le même. Je suis un gars tranquille. De toute façon tout le monde est leader dans notre groupe, il n’y en a pas qui sort du lot, on est tous pareil et on se respecte mutuellement. C’est la vie qu’on mène ici au sein des Etalons.

L’équipe du Togo vous parle?

Oui je connais bien les Eperviers. On a joué contre eux mais je n’étais pas disponible. J’ai pas eu la chance de participer au match. C’est une très bonne équipe qui a un leader comme Adebayor que j’apprécie beaucoup. Il tire l’équipe vers le haut et c’est bien pour le peuple togolais. Maintenant, nous on joue contre eux demain (ndlr:interview réalisé samedi), ce sera une bataille et j’espère que tout se passera bien.

Le Togo et le Burkina Faso étaient deux outsiders dans  leur groupe. On ne les attendait pas là. Est ce que demain si la compétition s’arrête pour le Burkina Faso, vous aurez le sentiment du devoir accompli à cette CAN?

Il y a aura un sentiment de déception parce que out le monde veut aller jusqu’au bout. Maintenant, il faut prendre le match le plus sereinement possible et se dire que c’est ouvert pour toutes les deux équipes. Il va falloir jouer à fond.

De notre envoyé spécial à Nelspruit, Steven Lavon

 


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