Football : Manuel Amoros tacle le président de la FBF

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain https://www.africatopsports.com




Le sélectionneur national du Bénin, Manuel Amoros ne garde pas sa langue dans la poche.

Le technicien français n’est pas passé par quatre chemins pour tacler le président de la Fédération béninoise de football (FBF).
Au cours d’une émission sportive de la radio Atlantic Fm, Manuel Amoros s’est attaqué au président de la FBF Anjorin Moucharafou en dénonçant, les pressions qu’il subit, ses mésaventures et du non-respect des différentes feuilles de route de la préparation des Ecureuils :
« Le 28 juin 2012, j’ai remis au président Anjorin un programme de préparation. Ce programme  est fait  pour  superviser en Afrique du Sud  les matches de l’Algérie et du Mali, d’une part, et d’autre part j’ai remis un autre programme pour  la préparation des Ecureuils avec des matches amicaux prévus qui devaient être joués en octobre, novembre et décembre 2012 ainsi qu’un match pour ce mois de février à l’occasion de la date FIFA.»

«J’ai réalisé une performance qui témoigne pour moi, car la sélection nationale du Bénin, sous ma direction a livré 7 matches (4 officiels et 3 amicaux). A l’issue de ceux-ci, nous avons réalisé 4 nuls, 2 défaites et une victoire précieuse contre le Mali ».
«J’ai appris beaucoup de choses. Je ne sais pas pourquoi, mais juste après le match contre l’Ethiopie, le président ne voulait plus me garder. Peut-être parce que je n’ai pas pris les joueurs qu’il avait voulu que je prenne…Et chaque fois, il ne cesse de me dire qu’il n’y a pas d’argent pour exécuter mes programmes. Je suis venu, certes dans une période difficile. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut me priver de moyens».

 « Le président de la fédération, pour me contourner, a envoyé un mandat exclusif à un agent Fifa du nom de Gaël Mayer pour lui trouver des matches amicaux. Ce qui n’a pu se faire tout simplement parce que, dans le mandat, il y avait des choses très intéressantes mais difficiles à respecter. Le président demandait beaucoup d’argent. Je peux comprendre qu’on demande à l’équipe adverse de prendre certaines choses en main, mais qu’on se mette à demander de l’argent, ce n’est pas honnête».
A quelques semaines du match capital Algérie-Bénin qui doit se dérouler le mois prochain à Alger, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, les supporters des  Ecureuils ont des soucis à se faire.


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