Exclu : Le Président de la première école de lutte olympique pour jeunes sénégalais inquiet pour son sport !

Nicolas / ATS




Doudou Diagne Diecko, le Président de la première école de lutte olympique pour jeunes sénégalais parle  » de menaces sérieuses pour la lutte sénégalaise » si la lutte devait disparaître des JO.

La décision de supprimer la lutte olympique des disciplines figurant en bon rang de l’olympisme à partir de 2020 n’est pas accueillie avec beaucoup de joie par les sénégalais souvent férus de lutte. 

A l’image de bon nombre d’entre eux qui ont » dénoncé  » une mesure grave et inacceptable, le Président de la première école de lutte olympique pour petite catégorie, et ancien Président des amateurs de lutte du Sénégal pendant 7 ans,  » c’est inconcevable de penser les jeux olympiques sans la lutte olympique en ce sens que, la quintessence des jeux depuis toujours repose dans la lutte ». 

En effet pour Doudou Diagne Diecko » la lutte est un symbole de l’olympisme en ce sens que depuis toujours , surtout depuis la grèce antique, les lutteurs olympiques par leur force, leur dévouement et leur engagement ont su imposer cette valeur courageuse recherchée lors des jeux olympiques. De la première édition à ce jour ». 

Mais plus grave, pense t-il, « , c’est une manière de démontrer que l’argent est entrain de tuer cet esprit calé sur le  » plus haut, plus vite, plus fort ».

Revenant sur ce que cette situation peut causer pour le continent africain qui a un  » avenir certain dans cette discipline », il dira que  » par exemple au Sénégal des initiatives étaient entrain d’être prises avec l’ouverture de centres de lutte olympique pour jeunes garçons et filles qui, avec l’avènement de la lutte avec frappe qui capte toutes les attentions ici, avaient cette base partie de la lutte olympique pour s’imposer comme les meilleurs dans cette discipline« .

Pour Doudou Diagne Diecko qui en partenariat avec des écuries de lutte basées dans le centre et la proche banlieue de Dakar  » cette décision casse une dynamique sportive qui était enclenchée et qui devait justement aboutir à 2020 avec une participation de la première promotion de cette école de jeunes dont la moyenne d’âge varie entre 13 et 15 ans« .

Néanmoins, l’ancien président des amateurs de lutte du Sénégal, par ailleurs patron de cette école dit  »  qu il ne lâchera pas son initiative en ce sens que face à la montée de bouclier de par le monde, et des considérations pour un recul face à cette décision grave, la lutte olympique a de fortes chances de rester dans le giron olympique pour toujours ». 

De ce fait il entend préparer une large campagne de médiatisation à travers la presse sénégalaise très friande de lutte pour leur faire comprendre, les dangers que courent la première discipline sportive au Sénégal en termes de popularité, d’ambiance et de gains, la lutte avec frappe, si la lutte olympique n’existe plus ».

A rappeler que l’école de lutte olympique Medina/ Parcelles de Dakar était dirigée par l’actuelle Directeur de cabinet du ministère des Sports du Sénégal,   Souleymane Boune Daouda Diop directeur de l’académie olympique de Dakar.

 

Oumar DIARRA, Africa Top Sports

Signez la pétition d’Africa Top Sports pour maintenir la lutte discipline Olympique lancée par Basile Boli.


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