Exclusivité ATS/Alain Giresse, sélectionneur du Sénégal : « J’ai de très bons joueurs »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Peu après les premiers entrainements avec ses poulains, Africa Top Sports s’est entretenu avec le sélectionneur des Lions du Sénégal, le français Alain Giresse, qui nous parle ici de ses premières impressions, de son adversaire, de l’état de la pelouse, du climat et de ses ambitions.  


Africatopsports : Qu’avez-vous fait ce petit matin au stade du 28 septembre de Conakry ?
Alain Giresse. « Aujourd’hui, on rentre dans le travail. Bon, il y avait une base un peu athlétique. Après l’athlétique, on a été dans l’élaboration de notre collectif voilà le thème, les grandes lignes. Et nous poursuivrons aussi cet après-midi dans ce cas-là. C’est pour cela qu’on le fera en toute discrétion puisqu’on va rentrer un petit peu dans notre plan de jeu. On va éviter que ça puisse communiquer. 


Après une séance d’entrainement, comment trouvez-vous la pelouse du 28 septembre de Conakry ?
Oui, c’est bon. Elle est haute, elle est haute. Il faut la laisser haute comme ça, ça la protège. Et puis, elle sera tendue le jour du match pour donner plus de vitesse au ballon.


Mais il fait excessivement chaud à Conakry, n’avez-vous pas d’inquiétude?
Je peux avoir toutes les inquiétudes du monde si j’avais la capacité de changer la température, je le ferais. Vous savez, moi je suis pratique et pragmatique. Face à des situations qu’on ne maitrise pas, il ne sert à rien de poser des questions parce qu’il faut faire avec. Tout ce qu’il faut en dehors, s’adapter, s’entrainer chaque jour, récupérer, bon tout ce qu’il faut pour faire face à cette température sachant que nous avons des joueurs professionnels qui sont préparés physiquement pour répondre à des situations, qui sont compliquées. Vous savez, vous parlez aujourd’hui de chaleur, mais certains sont confrontés en Europe à des situations de grand froid, ça se termine mais il y a eu le grand froid aussi. Et quand on voit que le terrain est changé, qu’est-ce qu’on fait, on joue. Donc, il y a la capacité aussi d’arriver à pouvoir s’adapter le mieux possible aux conditions qui sont celles d’un match.


L’Angola a reconduit presque la même équipe que vous avez supervisée en Afrique du Sud. Est-ce une bonne idée ?
Je n’ai pas de commentaire. Si ce sont les mêmes joueurs, cela me permet de les connaitre. Puisque j’ai vu cette équipe jouer, donc effectivement, elle a à peu près le même groupe. Voilà ! J’étais parti pour voir l’Angola pour les observer. 


Vous semblez très décontracté…
Vous préférez que je hausse le ton. Non ! Si vous préférez que je vous casse la gueule (rire), je vous casse la gueule. Et après vous direz encore que le coach n’est pas sympa. Attendez ! Attendez ! Sur ce chapitre-là, j’essaie d’être professionnel. C’est pourquoi à la conférence de presse à Dakar, j’avais dit que vous aurez un moment qui vous appartiendra et nous, on essayera de jouer le jeu, d’accord ? Donc, les joueurs, l’encadrement respecteront cela mais je vous demande à vous journalistes de respecter également de la même façon. Et chacun pourra faire son travail dans les mêmes conditions.


Techniquement, vous avez observé les premiers entrainements des Lions. Y a-t-il des petits soucis ?
Le souci de mon équipe-là. Non, j’ai de très bons joueurs. Je suis prêt à cent pour cent.

Propos recueillis par Abdoulaye Bah.

 


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