Arts Martiaux mixtes : Derniers combat de cheick Kongo ?

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




Cheick Kongo monte sur le ring le 27 avril prochain. Le Franco-Burkinabé Champion du monde de Muay Thaï et de Kickboxing, affrontera l’Américain Roy Nelson. Agé de 37 ans, le Francilien va probablement livrer son dernier combat. Avant son possible ultime combat, le poids lourds burkinabé s’est livré à 20 Minutes.
« Je me souviens très bien, quand j’avais 20 ans et que je passais mon bac pro à Saint-Denis, j’ai dit à un jour à un pote, à partir de maintenant, quand tu me reverras plus tard, tu ne verras pas la même personne. Et quand il m’a revu, c’était le cas. J’avais tout changé dans mon mode de vie. Je me suis mis dans le sport et les activités professionnelles. Je ne savais pas où j’allais arriver, mais j’ai décidé d’être sérieux et de le rester. »


« J’ai eu des soucis de santé, mais j’ai eu la chance de ne pas avoir de stigmates. Je vois des mecs qui étaient arrivés sur le circuit avec des gueules d’ange et qui ressemblent aujourd’hui à des Quasimodo. Aujourd’hui les apparences comptent énormément. On peut être un champion respecté, mais quand t’as une gueule de monstre, faut lâcher un billet avant qu’on te dise bonjour (rires…). La blessure pour un sportif, c’est le moment où tu réalises qu’il faut prendre soin de toi. Mais aussi qu’un jour tout va s’arrêter, et qu’il faut penser à la suite, s’orienter sur une autre vie. »


«Si ma figure peut apporter de la matière aux dirigeants pour faire avancer le schmilblick [le MMA est toujours interdit en France], c’est magnifique. Mais je n’arrive pas avec des slogans, tout ça me passe assez loin. Mais carrière est très bien, elle s’est faite comme il le fallait. Et s’il me manque quelques succès, je les aurai dans une nouvelle vie où je suis épanoui. Mon après-carrière est prête, j’ai des entreprises dans le bien-être, le prêt-à-porter et le médical. Quand j’aurai gagné ce qu’il faut pour me retirer, je partirai dans les montagnes. Vers 45-50 ans, je me vois bien vivre à l’écart de tout, élever des chèvres ou faire des trucs dans le genre. Il y a un temps pour tout. Aujourd’hui, c’est le brouhaha. Demain, la quiétude. »

 


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