All Blacks-France/Dusautoir : « On est nerveux à l’approche du match »

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Le XV de France affronte ce samedi à Auckland la Nouvelle Zélande pour le compte du premier de ses trois test-matches. Alors que les Bleus sont diminués par les blessures ou l’état de fatigue de plusieurs de ses joueurs, Philippe Saint-André compte sur le prestige des All Blacks pour motiver son équipe. Il a le soutien de son capitaine Thierry Dusautoir qui se sent prêt à donner de la voix à une équipe jeune et ambitieuse. Le Franco-Ivoirien est à la tête d’un groupe qui ne compte pas rentrer bredouille de leur tournée dans l’hémisphère sud. A la veille de ce premier test face aux All Blacks Dusautoir s’est exprimé au micro de RMC.
« Je suis content d’être en Nouvelle-Zélande. Revenir ici, c’est important dans une carrière. C’est mon troisième séjour et, dans le rugby, c’est toujours le summum de jouer à l’Eden Park. J’aimerais sortir du terrain avec une victoire parce que, quoiqu’il arrive, ça sera mon dernier match ici. Mais pour beaucoup de nos joueurs, c’est une première. Certains vont même débuter leur carrière internationale. Il va falloir gérer cette double pression : celle de la première et celle de jouer les Blacks. »
« Aujourd’hui, on ouvre une nouvelle page, une nouvelle histoire. Nous venons avec beaucoup de jeunes, de nouveaux joueurs. Dans le groupe, on ne doit pas être plus de quatre ou cinq à avoir débuté cette finale. Le passage de témoin a eu lieu. Aujourd’hui, mon travail de capitaine, c’est d’aider ces jeunes, comme Camille (Lopez) à gérer cette pression. »
« Je ne veux pas trop m’avancer, mais quand on entre sur le terrain, c’est pour gagner. On a l’ambition de revenir en France avec au moins une victoire. On sait que c’est toujours un exploit contre les Blacks. Mais c’est ce qu’on veut faire. »
« On est nerveux à l’approche du match, et c’est même sain. Quand il n’y a pas la pression d’une élimination, il y a celle qu’on s’impose. Et comme on a des objectifs élevés, il y en a forcément. »
« Certaines choses se sont passées il y a 4 ans. Aujourd’hui, on a passé l’éponge et on regarde devant. On préfère se concentrer sur le terrain, sur le sportif, c’est plus sain. »

 


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