Affaire Teddy Riner : Mélissa affirme avoir été injuriée !

Nicolas / ATS




L’affaire fait grand bruit ! Comme Africa Top Sports.com l’a rapporté, la star du judo française, Teddy Riner  dévoile  sur sa page Facebook avoir été victime de racisme lors d’une soirée passée avec son frère dans un bar parisien, – Le Buddha bar-

Voici son récit :  «Mon frère et moi étions venus diner, l’entrée finie, un spectacle brésilien a commencé, explique le champion olympique français. (…) Nous observons que certaines personnes se lèvent pour prendre des photos et observer de plus près sur les marches… ce que nous faisons… 1 minute après que nous soyons sur les marches, une serveuse attrape mon frère pour lui dire de laisser sa carte bleue ou une pièce d’identité (…) Elle me demande par la suite ma carte et de surcroit elle m’a agrippé carrément le bras. Pourquoi les autres personnes qui étaient sur l’escalier n’ont pas eu cette remarque ? A savoir (ils étaient blancs). Nous avons payé ce que nous avons consommé… 2 entrées et 2 boissons, puis nous sommes partis sans faire d’histoires.»

L’équipe rapporte que  Laurent Guyot, qui s’occupe de la communication du bar vient de s’excuser via Twitter : «Cher @teddyriner, la barmaid incorrecte mise à pied ce jour. Sincères excuses du Buddha-Bar qui condamne tout racisme».

Mélissa, la serveuse, n’a pas tardé à sortir de son silence sur le site du JDD et de répondre au judoka. Elle donne une autre version des faits ! « Monsieur Riner, que je n’avais pas reconnu – le Buddha Bar est un établissement éclairé à la bougie et on ne reconnaît pas forcément les personnalités -, avait passé sa commande. Au moment du spectacle brésilien, quand je suis passée près de sa table, elle était vide. Je l’ai alors aperçu sur les marches (de l’escalider du restaurant) et me suis dirigée vers lui. (…) C’est la consigne de la direction,  la procédure habituelle que nous appliquons à tous nos clients. […]J’ai posé ma main sur son bras afin qu’il puisse m’entendre et je lui ai demandé sa carte bleue, toujours avec la politesse requise »

C’est alors que le ton serait monté : «Appelle-moi le patron, ta gueule, va te faire foutre! Je me suis sentie injuriée et salie dans son honneur. Mes parents sont issus de l’immigration. Je n’ai jamais, à aucun moment de ma vie, tenu le moindre propos raciste.. »

A suivre…


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