Bafétimbi Gomis : Aulas l’énerve, il se concencentre sur son Bac!

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




arton424C’est rare de voir, un joueur professionnel de football, dans une salle d’examen pour passer le baccalauréat.

Bafétimbi Gomis ne se fait pas trop souci pour son avenir. La vie du Franco-Sénégalais devrait prendre un nouveau tournant. L’attaquant de Lyon qui devrait avoir un mercato un peu agité semble trouver une solution pour son futur.

L’ancien Stéphanois a pris le chemin de l’école pour s’assurer pendant que Jean-Michel Aulas, le président des Gones lui montre la porte de sortie, il n’aura pas à se prendre trop la tête. Il n’y a rien d’autre que l’école pour avoir un avenir quasi assuré surtout quand on est issu d’un quartier difficile.
Gomis est malin. Il sait qu’en football malgré le talent, la chance peut lâcher a tout moment. Compte tenu de tout cela, l’international français a décidé de suivre des cours particuliers depuis quelques mois avec pour objectif de décrocher le baccalauréat. Dans les colonnes du Monde, le l’attaquant lyonnais confie ses nouvelles ambitions scolaires.

 

« L’objectif peut être à l’avenir, dans deux ou trois ans, de passer le bac, mais je prends mon temps. Le plus important n’est pas le diplôme, mais la progression. J’ai débuté en octobre 2012 à raison de deux à trois cours de deux heures par semaine. Je vois déjà l’évolution. Mon prof particulier me donne des leçons en français, en mathématiques, en culture générale, en histoire et en anglais. Apprendre ainsi n’est plus une contrainte. Je m’instruis et je prends du plaisir. »

 

 

« J’ai arrêté l’école à 14 ans, après une quatrième et une troisième dans un collège privé à mon arrivée au centre de formation de l’ASSE. J’avais beaucoup de retard, l’envie de devenir footballeur professionnel était forte. Mes parents sont issus de l’immigration sénégalaise, j’ai grandi dans un quartier difficile à Toulon. Ils avaient certaines limites, c’était compliqué d’avoir un suivi scolaire efficace. J’étais livré à moi-même sur ce plan-là. Jusqu’à 16 ans, au club, on suivait des cours d’informatique, de communication et de français. C’était juste pour nous occuper, pour dire qu’on allait à l’école. On ne mesure pas l’importance de suivre une belle scolarité. On pense toujours à la réussite, à la carrière de rêve… Mais dans ma génération, à l’ASSE, seuls deux autres camarades sont devenus pro : Loïc Perrin et Carl Medjani. (…) Le club a beaucoup fait pour moi, mais quand tu as du retard, que tu n’as pas la volonté d’étudier, c’est délicat. Il aurait fallu un prof particulier, mais mon obsession footballistique était totale. Je me rappelle d’une phrase d’un conseiller d’orientation qui m’a marqué : « On n’en fera jamais rien s’il ne réussit pas dans le football. » »

 


Articles récents