OM : Le fils de José Anigo assassiné ! Récit et vidéo

Nicolas / ATS




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Comme Africa Top Sports.com l’a rapporté, Adrien Anigo a été abattu de plusieurs balles peu avant 16h, sur l’avenue Jean-Paul Sartre (13e), sous la station de métro Frais-Vallon.

Il était au volant d’une Twingo noire de location, lorsque deux hommes sur une moto ou un scooter de grosse cylindrée ont tiré à travers la vitre. Ils l’ont  blessé mortellement au niveau de la tête avec  deux pistolets automatiques de calibre 9mm.

Les marins-pompiers ont longtemps tenté de le ranimer, en vain

L’Om est sous le choc. Adrien était le fils d’une légende du foot de Marseille, José Anigo, 50 ans, directeur sportif de l’OM.

Ca fait trente cinq ans que José Anigo ne vit que pour l’OM où il a joué puis entraîné. Depuis six ans, il est son intouchable directeur sportif.

Il ne compte plus les présidents, entraineurs et stars qu’il a vu défiler pendant ces années.

Lui a toujours su résister, tenir bon. Une légende !

« Je ne fais rien de mal et je n’ai rien à cacher », dit-il !

La famille Anigo vit dans une vaste propriété d’Aubagne qui est surveillé à l’année par deux vigiles la surveillent à l’année.  « Bien sûr que j’ai eu des soucis, mais je ne vais pas le crier sur tous les toits. J’ai grandi ici, donc je sais qu’en étant retiré il vaut mieux se protéger. Je ne suis pas plus à l’abri que les autres. »

De son parcours parfois agité, il assume tout ! « Je veux me débarrasser des légendes qui me collent à la peau. Je sais qui je suis. J’ai peut-être quelques relations douteuses, mais je ne vais pas tourner le dos à mes amis d’enfance. – Anigo est allé à l’école avec Richard Deruda- J’ai aussi des liens avec des avocats, des médecins, mais personne n’en parle. On raconte que l’OM serait sous l’emprise du milieu marseillais, mais vous croyez que dans cette ville il n’y a pas de police ? De justice ? On peut très bien côtoyer des voyous sans l’être soi-même. L’important est de rester du bon côté de la ligne jaune. »

José  Anigo a grandi cité Consolat, quartier ouvrier du nord de la ville. Son père nettoyait les pétroliers dans le port voisin, sa mère a élevé sept enfants. Il se souvient :  « On a toujours mangé et rigolé, profité de la mer. Notre famille était pleine d’amour. Ma jeunesse, ce n’est pas Cosette. »

Enfant, José Anigo a vécu un premier drame, la mort de son frère ainé, victime d’un accident de mobylette.  José n’avait 12 ans. Sa foi catholique l’a aidé.
A 15 ans, il entre en formation à l’OM.

La suite, on la connait.

En mars 2007, son fils Adrien, 28 ans, est accusé de plusieurs braquages. On le dit membre présumé du « gang des bijoutiers ». Envoyé en prison, il est libéré en mars 2010 à la suite d’une erreur de procédure. José Anigo a parlé de cette épreuve au JDD : « La rue a aspiré mon fils, mais ça ne concerne que la justice. Aujourd’hui, ça intéresse qui de dire qu’il a un magasin de sport, une  femme et deux enfants ? »

José Anigo a un autre fils, Frédéric, qui est employé dans la police municipale.

Lucide, José Anigo confiait il y a encore quelque temps : « Marseille est une ville qui mange ses enfants. Moi comme les autres. Je suis encore là, mais un peu broyé ».

Aujourd’hui, il l’est encore plus.

Et tout Marseille est là pour le soutenir !

Voici le récit en images

Les réactions seront nombreuses ce soir

 


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