Jacques Séguela est un grand publicitaire. Il est aussi attaché aux marques qu’à l’image.
Et France football lui a demandé de parler de Franck Ribéry qu’il n’a jamais rencontré. Ca donne ceci…
– « Les footballeurs ont tous une sur-virilité, ils sont sur-hormonés, sur-testoteronés. C’est ce qu’on leur demande sur un terrain de foot, et de temps en temps ils ont le sexe qui lâche… Je comprends qu’on lui en veuille pour le mal qu’il a fait à sa femme ; car l’héroïne c’est elle et elle a eu raison de pardonner.
Ribéry n’a pas été épargné par la vie au départ. J’aime la faiblesse humaine. Il faut arrêter de croire que les héros, les stars, les champions sont des gens surnaturels, ils ont des faiblesses comme nous tous. Ça les rapproche de nous. Et puis Ribéry, c’est un «dérapeur», je crée le mot. Moi qui suit champion du dérapage dans les médias, je sais de quoi je parle.
Ribéry, c’est l’anti-beau gosse, l’anti Cristiano Ronaldo. C’est aussi l’anti-Messi, incolore, inodore et sans saveur.
