Adebayor, Boateng, Eto’o, Ayew et les fans africains : Le « Je t’aime, moi non plus » se poursuit !

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




S’il est souvent facile de critiquer une star africaine pour ses caprices, il n’est pas non plus difficile pour les publics sportifs africains de tomber en transe quand la même star revient faire des merveilles. Les retours successifs d’Eto’o, Adebayor ou autres Kevin Prince Boateng en sont les exemples palpables.

starscapricEto’o-Adebayor, même combat !

Lorsqu’il avait annoncé –même si ce n’était pas officiellement – sa retraite internationale, Samuel Eto’o Fils avait fait l’objet de critiques les plus acerbes. Et quand il a fallu  l’implication personnelle du Chef de l’Etat Paul Biya pour le faire revenir en sélection, l’attaquant de Chelsea a été voué aux gémonies par un public qui ne veut qu’une chose : voir jouer Samuel Eto’o. Mais, au soir même de l’entretien entre la star et l’émissaire de Paul Biya, ceux qui s’étaient permis de critiquer le matin ont très vite changé d’avis, « Papa Eto’o est de retour », pouvait-on lire à la une des journaux et dans les coins de rue.

A maintes reprises, l’international togolais de Tottenham, Emmanuel Shéyi Adébayor, a annoncé qu’il ne jouerait plus pour les Eperviers du Togo. Une première fois compte tenu des séquelles de l’attaque meurtrière de Cabinda en 2010 puis à cause de la mauvaise gestion de la fédération nationale. Et s’il est à chaque fois revenu sur ses décisions, cela n’a jamais manqué de soulever des commentaires. Mais il ne manquait que ça pour que l’ancien Gunner découvre le vrai visage de ceux qui l’adoubaient encore jusque-là. Cela n’a donc pas empêché les Togolais de saluer les prouesses du capitaine et son équipe à la CAN 2013 en Afrique du Sud.

Un phénomène presque continentalkpboateng

Au Ghana comme dans d’autres pays africains, le phénomène est identique. Le retour en sélection des deux fils d’Abedi Pele, Jordan et André ou encore de Kevin prince Boateng, était perçu comme un salut pour l’équipe nationale du Ghana qui a besoin des jambes aussi fraîches pour revitaliser son système de jeu mis en place ces derniers mois.

Alors que Drogba était jugé vieux et usé après la CAN 2013, son absence de la sélection ivoirienne lors des derniers matchs a été plus que remarquée. Et dès son retour, c’est son nom qui est de nouveau mis en avant.

De Samuel Eto’o Fils à Emmanuel Shéyi Adébayor en passant par Didier Drogba ou les frères Ayew, les icônes du football africain ont toujours quelque chose qui charme tout le continent et dont on ne saurait facilement se départir. Leurs états d’âmes sont parfois insupportables.  N’y a-t-il pas des situations atténuantes à ces attitudes qui pourraient être interprétées comme un moyen de pression sur des fédérations et dirigeants trop souvent indifférents aux obstacles au développement du sport sur le continent ? A la fin, l’histoire des joueurs africains et leurs supporters se résume à la formule suivante : « quand tu fais bien, je te pousse au piédestal, mais à la moindre erreur, je te dégonfle« . C’est bien regrettable !


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