Exclu…Léa Buet, judokate française: «Je veux devenir Sénégalaise et offrir à mon nouveau pays, sa deuxième médaille olympique en 2016»

OumarouATS




 Au moment où, nombreux sont les sportifs africains et sénégalais qui migrent ou font défection pour rejoindre l’Europe (pensant à une carrière plus aboutie), Léa Buet cette jeune Française de 23 ans a pris le sens inverse. 

Léa Buet, 2013Africaine dans l’âme et sénégalaise de cœur, elle pense avec forte conviction que «  le Sport est devenu le seul moyen de casser les barrières de toutes sortes dans ce monde ». D’où son rêve d’abord « d’obtenir la nationalité sénégalaise et de désormais porter ce pays au pinacle aux prochains jeux olympiques en lui offrant une deuxième médaille olympique ».

 Agée de 23 ans évoluant dans la catégorie des -57 kg, Léa Buet  qui est dans le circuit sport –études depuis  l’âge de 12 ans, se définit comme «  une passionnée, une utopiste doublée d’un entraîneur et d’une éducatrice sportive qui ne vit que pour le Sport ». Et à l’idée de devoir s’expliquer sur cette «  folie » de venir en Afrique où les conditions ne sont pas toujours «  les meilleures pour s’imposer », elle répond sans ambages « je suis amoureuse de l’Afrique  sans savoir pourquoi. La culture africaine, je l’i toujours aimée à cause de la différence qui selon moi fait la qualité ».

Pour cette Bretonne, «  le Sénégal lui a permis de mieux apprécier, de mieux connaitre et de mieux jauger dans ses qualités profondes, la culture africaine ». Ce qui explique «  sa volonté d’obtenir  cette nationalité sénégalaise  et d’apporter un plus à ce pays qu’elle aime tant ».

Léa Buet qui a déjà démontré toute sa valeur  avec des titres de championne de sa catégorie  aux tournois d’Abidjan et de la Casamance cette année, continue de s’entrainer au dojo national de Dakar, est déjà claire dans ses ambitions et objectifs. « En Avril 2014  déjà, j’entends offrir au Sénégal une médaille d’Or aux championnats d’Afrique dans ma catégorie, en attendant de mieux se concentrer sur les prochains jeux olympiques de 2016 où j’espère le Sénégal gagnera sa deuxième médaille olympique après celle de 1988, à travers ma personne », ajoute Léa.

Selon elle «  le plus important et que les athlètes africains doivent faire, c’est de travailler et de moins critiquer les Etats et les fédérations. Le sport est un atout qui peut beaucoup apporter aux nations africaines, au Sénégal ».

A noter que Léa Buet qui avait misé sur la Côte d’Ivoire au début estime que «  au Sénégal où elle est arrivée en mars 2012 lui a offert un cadre avec des valeurs dont elle a toujours rêvé ».

Déjà championne du  Sénégal dans sa catégorie ( -57kg) cette année, la voie est toute tracée.


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