(Exclu) Côte d’Ivoire: Le gardien international Cissé Karim évoque la crise de l’Africa

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




cissekarimL’Africa Sports a enregistré sa première victoire en championnat, dimanche, face au Sporting Club de Gagnoa (1-0).  Mais les scènes conflictuelles (entre la police et le camp Koné Cheick Oumar), qui ont entouré la rencontre,  laissent un arrière goût amer.

Savourant ce succès inaugural à sa juste valeur, le capitaine de l’équipe dont les dirigeants sont des éternels abonnés aux faits divers, exprime, en revanche,  sa profonde consternation face à ce « sujet délicat ».

« Je déplore  cela. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent dans les journaux… partout s’ils veulent, mais pas au stade. On entend toutes sortes de choses concernant cette crise  durant la semaine et on a seulement le week-end pour prendre du plaisir et le donner aux supporters. Si les palabres continuent en ce lieu, je pense que cela ternit l’image du club« , souligne le gardien international Cissé Abdul Karim.

Dans une position d’impartialité qu’il occupe depuis le déclenchement de la crise, l’ancien Mimos livre cette autre analyse qui transpire une maturité certaine. « Personne n’est indexé. Je ne rentre pas dans ces considérations. Je n’ai aucun parti pris. Je suis juste un employé du club. J’obéis à mon employeur actuel et je ne demande qu’à jouer et justifier mon statut. Le reste ne m’intéresse pas vraiment. Il y a des administrateurs pour ça« .

Cissé Abdul Karim fait partie des rescapés du club vert et rouge suite à l’ouragan de la crise sans précédent qui a ébranlé le club. S’il a décidé de rester sur le navire, c’est pour de bonnes raisons. « C’est par reconnaissance à ce grand club qui m’a beaucoup apporté. L’argent, c’est bon mais ça finit. Alors que les relations humaines, c’est pour la vie. Je suis resté parce que je me dis que ma présence va peut-être donner un peu de baume aux supporters qui ont tant souffert de cette crise. »

Des supporters qui, on peut le dire,  ne sont visiblement pas encore sortis de l’auberge.

De notre collaborateur en Côte d’Ivoire, EMGEY MARTIAL


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