Géraldine Robert: « Développer le basket au Gabon par la médiatisation »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Gérardine RobertGéraldine Robert une basketteuse gabonaise évoluant à Montpellier. Dans une interview accordée à AfrikSports.com, l’ailière du club montpelliérain parle du basket de son pays, le Gabon. Elle évoque également son avenir sans oublier de présenter son association  créée pour aider les  enfants gabonais.

Développer le basket par la médiatisation

« L’équipe nationale du Gabon est quasi inexistante », constate d’entrée la joueuse. Pour cela, «c’est à moi, pense-t-elle,  en tant basketteuse de haut niveau d’essayer de voir comment rehausser le niveau  du basket au Gabon avec l’aide de ma fédération ».

Faire quelque chose pour le développement du basket dans un pays où « il n’y a pas assez de terrain de basket » ? Oui, «il faut vraiment médiatiser ce sport. Rien qu’en passant quelques matches de basket à la télévision, ça peut donner l’envie à un enfant de vouloir apprendre ce sport. Il y a énormément de choses à faire. C’est vrai que quand on est à Libreville,  ce n’est pas le basket qu’on voit en premier. C’est presque comme dans tout les autres pays, c’est le football. Le basket est quasi inexistant au Gabon et c’est à nous basketteurs et basketteuses professionnels  d’origine gabonaise de faire quelque chose », suggère Géraldine qui n’entend pas s’impliquer peut-être à temps plein pour le rayonnement de ce sport au Gabon mais « c’est quelque chose que je suis en train de commencer ».

Son associationgrobert

A l’image de Boris Diaw, Géraldine Robert est depuis 2009 fondatrice d’une association qui a deux objectifs principaux. Le premier objectif est sportif et consiste à organiser des camps de basket tous les étés pour les enfants de 8 à 16 ans et c’est un camp où on perfectionne son jeu, on initie, on apprend le basket. «C’est quelque chose qui me tient à cœur, confie-t-elle,  parce que je pense que c’est à moi de rendre l’ascenseur à mon pays parce que je suis sportive de haut niveau et pour moi je pense que c’est un devoir d’essayer d’aller motiver les jeunes de mon pays ».

Son avenir

«Honnêtement  je pense que je vais essayer de continuer encore, mais ça va être difficile. J’aimerai m’arrêter dans deux ou trois ans et après voir ce que le monde professionnel en dehors du basket me propose », conclue la joueuse gabonaise.

A 33 ans, l’ailière de  Montpellier a été élue la saison dernière meilleure joueuse du championnat français de basketball féminin. Une sacrée performance pour celle qui a débuté le basketball au Gabon à l’âge de 15 ans avant de rejoindre la France deux ans plus tard pour y finir ses études. Elle a prolongé son contrat avec Montpellier pour deux ans.


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