CM 2014 : A sept mois du coup d’envoi, le Brésil toujours en chantier

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Brésil 2014Le Brésil n’a pas encore apprêté tous ses stades. Le stade de Cuiaba, en Amazonie, n’a ni pelouse, ni sièges. Les hôtels manquent de lits et le reste de transport est toujours à l’étape des promesses. Et pourtant…la Coupe du monde, c’est dans sept mois.

La ville de Cuiaba, au centre-ouest du Brésil, n’est qu’un gigantesque chantier: depuis l’aéroport jusqu’aux principales avenues, embouteillées en raison de la construction d’un système de véhicules légers sur rails. «Il s’agit d’une véritable transformation de Cuiaba», se félicite le gouverneur du Mato Grosso, Silval Barbosa.

«Nous avons 56 chantiers, beaucoup de travaux ont pris du retard, mais ils seront finis à temps», a assuré pour sa part le secrétaire d’Etat du Mato Grosso pour la Coupe du monde de football, Mauricio Souza Guimaraes.

Le doute plane toujours

Des propos qui n’enlèvent pas le doute. Les quelque 600.000 habitants ne croient pas à cette «transformation» promise. «Il n’y a pas de planification, tout est plus cher, et maintenant c’est une course contre la montre», déplore le conseiller municipal d’opposition Dile Mario Alencar, en charge de la commission qui surveille les travaux pour la Coupe du monde. Et pour cause, à l’endroit de la future pelouse du stade Arena Pantanal, dont le coût de construction est estimé à 540 millions de réais (220 millions de francs), pour quatre matches du Mondial, c’est plutôt  une piscine de sable qu’on voit aujourd’hui.  « Avec la chaleur, on se croirait dans le désert, et les ouvriers se protègent en nouant leur chemise autour du cou et avec un chapeau sous leur casque de protection », rapporte le Matin.ch.

Certes, le stade est prêt à 87%, mais il manque les finitions. La FIFA exige qu’il lui soit livré le 31 décembre pour pouvoir effectuer les tests les mois suivants. Le gouverneur a indiqué récemment qu’il faudrait quelques jours supplémentaires en janvier pour terminer le stade.

Pendant le Mondial, trouver une chambre d’hôtel pourra être difficile, même si la ville s’est dotée de neuf nouveaux hôtels, ce qui porte sa capacité hôtelière à 25.000 lits, contre 13.000 auparavant.

Mais le déficit reste là, face à un stade de 43.000 places, et «on cherche des alternatives» chez l’habitant, a expliqué M. Guimaraes.

Au centre de Cuiaba, l’horloge officielle qui marque le compte à rebours pour la grand’ messe du football international, du 12 juin au 13 juillet prochain, a cessé de fonctionner il y a quelques jours…

 


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