Portrait: L’histoire extraordinaire du boxeur Brahim Asloum

OumarouATS




A l’heure où l’extrémisme, l’antisémitisme, la xénophobie, le racisme et l’intégrisme religieux …secouent  notre univers cosmopolite  jusque dans ses entrailles, l’espoir d’une solution est offert par le boxeur français d’origine algérienne, Brahim Asloum acteur principal du chef d’œuvre Victor « Young » Perez.  

brahim-asloumUn musulman qui interprète sans cachoterie ni hypocrisie aucune, le rôle d’un champion de boxe Juif, dans un film produit par des juifs….et que cela n’entame en rien sa conviction religieuse ! L’évidence n’est pas trop admise dans ce monde actuel où les différences de races et de religions ont fini de s’imposer comme la seule donne qui vaille. Malheureusement !

Dans ce film en avant première dans les salles parisiennes ce mercredi 20 novembre 2013, l’ancien champion olympique à Sydney en 2000 et champion du monde WBA en mi mouches en 2007…réussit le pari de faire du sport, la boxe, ce lien universel qui peut unir les cœurs et montrer que de «  la seule volonté des hommes, les barrières sociales et religieuses peuvent être cassées, et franchies ».

Etait –il  même possible,  de trouver mieux que Brahim Asloum musulman né,  et algérien de surcroit pour interpréter et réussir  ce rôle «  difficile, compliqué et ingrat » qui consistait à entrer dans les habits d’un champion de boxe juif avec tout ce que cela suppose comme considérations ?

L’homme du monde !

Ainsi se résume la quintessence de ce film qui battra à coup sûr, tous les records d’entrée depuis quelques années. En effet dans «Victor Young Pérez », il part de ce qu’il sait faire le mieux, de ce qui l’a fait connaitre au monde…après des moments difficiles où rares étaient ceux qui croyaient en lui.(la boxe pour ne pas la citer) pour montrer à ce monde là justement, aux racistes, intégristes et autres fondamentalistes…, l’erreur dans laquelle, ils persistent.

Dans ce film effectué sans trucages par des producteurs juifs,  Brahim Asloum le musulman  rappelle avec un professionnalisme extraordinaire«  l’universalité sans couleurs, ni méchanceté, sans haine, ni racisme sous fond de religion ».

 L’autre réalité cachée dans ce rôle principal interprété par Brahim Asloum, c’est «  le statut d’un enfant issu de l’émigration » mais qui dans ce film rappelle aux uns et aux autres «  l’ouverture, la fraternité d’esprit et l’absence de frontières … à tout de point de vue ».

Mais surtout « la philosophie axée sur le travail, l’endurance et le respect de l’être humain dans ce qu’il est, et non dans ce qu’il semble être ».

Car parti de rien, il a réussi à se faire un nom…Brahim Asloum.


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