Nouvelle méthode antidopage: et déjà les résultats inquiètent…

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




AMANouveau président, nouveau code et nouvelle méthode de contrôle pour l’Agence mondiale antidopage, Africa Top Sports l’annonçait très récemment. Et déjà, les résultats de la nouvelle formule sont spectaculaires. Plutôt inquiétants ! Deux laboratoires ont analysé des échantillons congelés prélevés lors de Jeux olympiques.

«Selon mon décompte, nous avons relevé une centaine d’échantillons positifs.» C’est la bombe qu’a allumée hier Hans Geyer, du Laboratoire antidopage de Cologne, dans un reportage diffusé par la chaîne de télévision allemande ARD. Ceux-ci ont été prélevés lors des éditions passées des Jeux olympiques, congelés, puis retestés récemment par les laboratoires de Cologne et de Moscou.

Selon le reportage, ces découvertes auraient été possibles grâce à une nouvelle méthode de dépistage.

Une utilisation plus que régulière de stéroïdes anabolisants, notamment l’Oral-Turinabol, utilisé dans le programme de dopage de l’Allemagne de l’Est, et le stanozolol, dont des traces avaient permis de confondre le Canadien Ben Johnson en 1988 à Séoul. Selon les représentants des laboratoires, ces substances étaient jusqu’à présent indétectables.

Le président de la commission médicale du CIO, Arne Ljungqvist, repris par Lematin.ch,  a expliqué aux journalistes allemands qu’il va «recommander de procéder à une nouvelle série de tests en remontant dans le passé.» Une initiative à laquelle David Howman, directeur général de l’Agence mondiale, se déclare «favorable». Mais qui pourrait aussi bouleverser l’histoire des Jeux. En raison du délai de prescription de huit ans en vigueur, seuls les échantillons de Turin 2006 peuvent faire l’objet d’un nouveau contrôle.

Ironie du calendrier: dimanche, l’Agence mondiale antidopage avait placé le Laboratoire de contrôle antidopage de Moscou sur la liste des laboratoires non-actifs. Celui-ci a jusqu’au 1er décembre pour améliorer la qualité de son travail. Dans le cas contraire, l’accréditation lui serait retirée pour une période de six mois.

 


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