JO de Sotchi: Accusée d’espionnage, une journaliste de la Deutsche Welle se voit retirer son matériel

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




deutsche welle logoLes détracteurs des Jo de Sotchi auraient-ils raison ? En tout cas, la presse doit faire très attention dans son travail de couverture de ces jeux prévus pour démarrer en février 2014. Sinon, le matériel de travail pourrait se retrouver entre les mains des organisateurs.

Ekaterina Loukianova vient d’en faire l’amère expérience.  La journaliste russe a raconté au journal Nezavissimaïa de mercredi avoir été accusée d’espionnage par une responsable des services migratoires de Sotchi où elle s’était rendue pour écrire un reportage sur les formalités que devront remplir les supporteurs russes pour s’enregistrer dans cette ville pendant les JO.

La journaliste Ekaterina Loukianova a affirmé que la responsable lui avait saisi son dictaphone et lui avait reproché de « compromettre les services de l’Etat« . Quand elle a dit qu’elle effectuait ce travail pour l’académie de la Deutsche Welle — une institution allemande qui organise des séminaires pour approfondir la formation des journalistes — elle a été accusée d’être une « agente de l’étranger« , en référence à une loi promulguée il y a un an par Vladimir Poutine. Ce texte oblige toutes les ONG en Russie recevant des fonds d’autres pays à s’enregistrer et se présenter comme des « agents de l’étranger ».

De quoi apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que la Russie est disqualifiée pour accueillir ces jeux.


Articles récents