Comme il l’avait promis, le désormais ex président de la fédération sénégalaise de basket-ball Baba Tandian qui a fait face à la presse ce mardi à Dakar, n’a pas mis de gants pour accuser » ceux qu’ils appellent les traîtres qui ont dénoncé à Fiba, les jeunes basketteurs sénégalais U18« .
» J’accuse Aya Pouye (NDLR: Actuelle présidente de la zone II de basket) et l’ancien directeur technique national du basket sénégalais Ousseynou Ndiaga Diop en plus de Claude Constantino ( expert sénégalais de la Fiba) d’avoir dénoncé les jeunes« , déclare Baba Tandian en pleine conférence de presse.
Selon lui, « c’est simplement parce que ces gens là lui en veulent et qu’ils n’ont pas pensé autre chose que de dénoncer ces gosses là« . Mais pour lui « en quittant cette fédération, il le fait sans aucun regret« . Il déclare « j’ai trouvé un budget entre 25 et 30 millions de FCFA, je l’ai amené à 250 millions de FCFA« .
Mieux le désormais ex président du basket sénégalais soutient « j’ai dépensé la somme de 461 millions 998.576 FCFA durant toute la période que je suis resté comme président. Tout a été remboursé. Mais aujourd’hui c’est l’Etat du Sénégal qui reste encore me devoir la somme de 10 millions de FCFA« .
Dans un autre cadre, il demande avec véhémence « à ce que la sélection masculine puissent participer au prochain Mondial , car si ce n’est pas le cas , ce serait du gâchis« . En outre le cas Mame Diodio Diouf, du nom de la meneuse des Lionnes blessée lors de l’Afro basket et chassée par son club Suisse, semble préoccuper Baba Tandian.
Il demande au comité de normalisation » de soutenir la rééducation de la joueuse et de respecter les considérations qui ont été mises en avant par les médecins afin qu’elle se rétablisse au plus vite« .
A cet effet, il déclare » la fédération avait retenu chaque mois de lui reverser 500.000 FCFA pour ses besoins sanitaires, que cela soit respecté« .
Sinon déclare t-il » je la prendrai en charge personnellement car je lui avais promis de ne pas la laisser seule pour avoir défendu le Sénégal, quitte à perdre son travail« .
