JO Sotchi 2014: Poutine fait le buzz: « nous sommes encore loin de la perfection »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




A deux mois et demi du démarrage des JO de Sotchi, Vladimir Poutine vient de faire un grand coup de gueule. Le président russe a estimé jeudi que les sites de Sotchi qui vont accueillir les jeux Olympiques d’hiver en février étaient encore « loin de la perfection ».

vladimir-poutine-a-assure-a-la-televisionLors d’une réunion sur la préparation des Jeux, Poutine a, dans des propos relayés par la télévision, déclaré que « beaucoup a été fait, mais nous sommes encore loin de la perfection« . Le président a souligné que le plus difficile serait de terminer les constructions et de fignoler le travail sur les sites olympiques. « La dernière phase dans des événements aussi importants est toujours la plus difficile. Pendant les jeux Olympiques, beaucoup dépendra de la manière dont nous nous en serons sortis« , a-t-il souligné, alors qu’il avait visité la veille des installations dans les montagnes de Sotchi, station balnéaire du Caucase dans le sud de la Russie.

M. Poutine a prévenu les responsables des travaux qu’ils n’auraient pas le loisir de prendre des vacances pour fêter le Nouvel An. « Les vacances du Nouvel An et de Noël approchent. Je veux vous dire, et je pense que c’est déjà clair que pour vous, le Nouvel An arrivera à la fin des jeux paralympiques le 18 mars. Et pour vous, et pour tous ceux qui travaillent sur les sites olympiques« , a-t-il dit.

Mardi, le ministre des Sports Vitali Moutko avait assuré dans une interview au quotidien Izvestia  que toutes les installations olympiques étaient désormais prêtes pour les compétitions, tout en reconnaissant qu’il y avait du retard dans la construction des infrastructures d’hébergement.

Vladimir Poutine  veut faire de ces JO une vitrine de la Russie, qui a lancé des gigantesques travaux pour préparer Sotchi à l’organisation des jeux Olympiques les plus chers de l’histoire, dont la facture totale est estimée à 50 milliards de dollars (36 milliards d’euros).

Sauf que pour les défenseurs des droits de l’homme, cela ne signifie rien.


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