Cameroun: Crise à la Fédération de powerlifting

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




powerlifting2Ces  jours-ci, ce n’est pas la grande sérénité à la Fédération camerounaise de powerlifting et disciplines affinitaires (Fécapolif). Le président Calvin Yaho, aidé par une importante frange du bureau directeur, affronte le secrétaire général et un conseiller. Réuni à Yaoundé le 14 décembre dernier, le bureau directeur a décidé de hausser le ton. Il a suspendu le conseiller N°1 Thomas Pola et adressé un ultimatum au secrétaire général Georges Bendobal. Les deux se voient reprocher des absences prolongées aux séances de travail et compétitions de la Fécapolif.

Le secrétaire général est prié de reprendre ses activités dans un délai de deux semaines au risque d’être considéré comme démissionnaire. En attendant, le secrétaire général adjoint Gabriel Nonga Nemb est chargé d’assurer l’intérim. « Je ne sais pas s’il y a eu une réunion du comité directeur samedi passé. Je ne suis pas au courant des décisions qui y ont été prises. Peut-être que les gens ont amorcé un processus et qu’on est à la fin de celui-ci. J’attends d’être informé officiellement pour pouvoir réagir », affirme Georges Bendobal. 

Crise de confiance ?

La Fédération de powerlifting s’est embrasée depuis le mois juillet 2013. La décision du président Calvin Yaho de faire nommer un secrétaire général adjoint n’est pas vue d’un bon œil par le titulaire du poste. Celui-ci considère qu’on lui retire les commandes. Mais le président national explique que résidant à Douala et pas à Yaoundé comme le secrétaire général, il a besoin d’un collaborateur plus proche de lui. D’où cette interrogation : « qu’il nous dise ce qu’il a voulu faire et qu’il n’a pas fait parce que je l’en ai empêché ». D’autres raisons pourraient expliquer cette tension. Notamment de probables malversations qui auraient amené le président de la Fécapolif à décider de se séparer de certains de ses collaborateurs.


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