Mondial 2014 : Sepp Blatter tacle les organisateurs

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Sepp Blatter  se dit inquiet sur la Coupe du monde 2014. Le président de la Fifa a critiqué le comité d’organisation. Selon lui, celui-ci n’a pas pris conscience assez tôt des efforts demandés pour accueillir la Coupe du monde.

fifaPour Sepp Blatter, le Brésil avait tant de temps pour tout apprêter dans les délais. Le président de la Fifa est revenu dans les colonnes du quotidien suisse 24 heures sur l’organisation du Mondial 2014. Et il n’est pas allé par le dos de la cuillère. « Le Brésil vient de prendre conscience de ce que c’est. Il a commencé beaucoup trop tard. C’est le pays le plus en retard depuis que je suis à la Fifa, et pourtant c’est le seul qui avait autant de temps – sept ans – pour se préparer« , a déclaré le dirigeant suisse. Il faut dire que les chantiers au Brésil ont connu de nombreuses grèves, les syndicats profitant de l’exposition procurée par la Coupe du monde pour demander de nouveaux acquis sociaux.

Un impact sur la compétition ?

Sur la question, Blatter affiche un optimisme qui force l’admiration. « Je suis un optimiste, pas un peureux. Je n’ai donc pas peur. Mais nous le savons, il y aura de nouveau des manifestations, des protestations, a expliqué le président de l’instance dirigeante du football mondialLes dernières, à la Coupe des Confédérations dans ce même pays, étaient nées des réseaux sociaux. Il n’y avait pas de but, de vraie revendication, mais pendant le Mondial il y en aura peut-être de plus concrètes, de plus structurées. Mais le football sera protégé, je crois que les Brésiliens n’attaqueront pas le football directement. Car chez eux, c’est une religion. »

L’assurance du président de la Fifa est d’autant plus étonnante qu’elle n’a aucun fondement concret. En juin dernier, de milliers de personnes étaient descendues dans les rues des grandes villes du pays pour protester contre la mauvaise qualité des services publics et les dépenses dans la construction des stades. Les manifestants ne devraient pas manquer l’occasion d’avoir les caméras du monde entier braquées sur leur pays pour faire part de leur mécontentement.


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