Suspendue deux ans pour dopage, la judoka Van Snick en appel devant le TAS

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Contrôlée positive le 26 août dernier lors des Mondiaux de Rio, auxquels avait pris part la Franco-togolaise Agbegnenou, Charline Van Snick est suspendue deux ans à partir du 15 octobre 2013, date à laquelle elle a été suspendue provisoirement par la Fédération internationale de judo, IFJ. Mais la Liégeoise clame toujours son innocence. Et pour se faire entendre, elle va introduire un recours auprès du Tribunal Arbitral Sportif.

CharlineElle s’est vue aussi retirer sa médaille de bronze obtenue lors de ces championnats du monde. « Cela fait partie du règlement« , a précisé Maître Jean-Luc Flagothier, son avocat. « On lui a aussi retiré ses primes et ses points pour le ranking mondial. A présent, comme avec beaucoup de fédérations sportives internationales, le degré d’appel de cette décision se fait devant le TAS, le Tribunal Arbitral du Sport, à Lausanne. A partir du moment de la notification de la décision, nous avons 21 jours pour introduire un recours. Soit le 24 janvier prochain. Un mémoire devra ensuite être rédigé dans les dix jours au TAS. »

La Liégeoise, médaillée de bronze aussi aux JO de Londres en -48kg, a toujours nié avoir eu recours à un quelconque produit dopant. Elle s’était présentée le 14 décembre dernier devant l’IJF pour présenter sa défense, avec notamment, les résultats de l’analyse capillaire effectuée par le Dr Jan Tytgat de la KUL démontrant que la judoka n’est pas une consommatrice de cocaïne avec un taux de 2.3 picogrammes par milligramme, 200 fois inférieur à la norme. Ce fut la base de sa défense plaidant l’exposition involontaire.


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