C’est dans une sérénité totale que Roger Federer va entamer l’Open d’Australie. Le Bâlois se dit confiant en ses possibilités, mais pas pressé d’en exprimer la pleine mesure.
Roger Federer a tenu sa conférence inaugurale devant un auditoire clairsemé, conscient mais heureux de susciter une attention moins oppressante.
«J’attaque l’année avec beaucoup d’enthousiasme, et une confiance que je n’avais pas forcément il y a quelques mois. Cela dit, l’Open d’Australie ne sera pas déterminant pour la suite de ma saison, je ne le perçois absolument pas de cette façon. Pour dire la vérité, je pense même que ma forme ira crescendo. Je serai probablement au top en avril, peut-être déjà en mars.»
Federer orphelin à Melbourne
Stefan Edberg, son nouveau coach, n’arrivera à Melbourne que lundi soir. «Je suis un grand garçon», sourit le Bâlois, avant de décourager ceux qui, puristes ou idéalistes, voient dans cette association la renaissance du service-volée: «Je ne suis pas fou, je n’ai pas engagé Edberg pour qu’il m’explique comment monter au filet. Sa présence est plus simplement une stimulation, une chance inestimable d’échanger avec un champion que j’ai admiré et qui, peut-être, apportera des modifications.»
La concurrence est rude
Son tableau est difficile mais, «depuis toutes ces années, j’ai eu suffisamment de bons et de mauvais tirages pour savoir l’importance qu’ils ont vraiment». Stepanek, Verdasco, Tsonga… Federer en sourit, puis chambre l’auditoire: «Mes futurs adversaires, vous en débattez, je les affronte.»
Visiblement, ce n’est pas terminé: «J’espère rester encore longtemps sur le circuit», confirme le Bâlois.