A moins de six mois de la cérémonie d’ouverture de la prochaine Coupe du monde de football, la question se pose encore et toujours de savoir si le Brésil sera prêt pour accueillir une compétition de cette envergue. Après sa dernière visite d’évaluation, le Secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, s’est montré optimiste. Mais force est de constater que beaucoup de choses restent à revoir.
Stades pas prêts, chantiers à l’arrêt
Tandis que l’échéance du Mondial 2014 approche à grands pas, le pays de Pelé ne cesse d’accumuler des préoccupations. La première concerne les stades à rénover et les chantiers.
Au cours de sa visite d’évaluation, la Fifa n’a pas caché ses inquiétudes quant à l’état d’avancement de certains travaux. Prévu pour être prêt fin 2013, le stade de Sao Paulo, qui accueillera la cérémonie d’ouverture en juin prochain, ne l’est pas encore. La faute à l’effondrement d’une structure métallique qui a coûté la vie à deux ouvriers fin novembre dernier. En dehors de cette enceinte, cinq autres sur les douze retenus pour la compétition ne sont pas encore terminés. On peut citer l’exemple du stade de l’Arena da Baixada de Parana. En conférence de presse après sa visite d’évaluation, Jérôme Valcke a menacé d’exclure cette enceinte de la liste de celles qui accueilleront les matchs du Mondial.
Autres inquiétudes, les chantiers à l’arrêt. C’est l’exemple du chantier de rénovation de l’aéroport de Manaus, en Amazonie. Et pour cette même ville, la justice vient de bloquer un autre chantier de la Coupe du monde, celui d’un centre d’entraînement. Raisons évoquées, le non respect des conditions de travail.
Réseau de télécommunication défaillant
Voilà un autre problème qui risque de mettre à mal la préparation du Brésil pour le Mondial. D’après le quotidien O Globo, il est prévu une augmentation de plus de 65% du
trafic mobile, internet compris. Mais il est bien à craindre que le réseau existant ne suffise pas. Aux dernières nouvelles, le réseau Internet mobile pourrait bien ne pas tenir le coup lors de la compétition et flancher régulièrement. Puisque les réseaux téléphonique brésiliens sont déjà surchargés, victimes du sous-investissement. Néanmoins, une solution est en train d’être trouvée à ce problème dans la mesure où on annonce que les cinq opérateurs nationaux sont en train d’investir un peu moins de 80 millions d’euros en urgence dans le secteur.
