Ligue 1-Bordeaux : Maurice-Belay très méfiant face au PSG

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9df7fEn ouverture de la 23ème journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain accueille les Girondins de Bordeaux ce vendredi. Le leader a l’occasion de renouer avec le succès après deux matchs consécutifs sans victoire. Le PSG doit se relancer après deux sorties peu convaincantes. Malgré tout, les feux semblent au vert pour les franciliens, invaincus en L1 au Parc des Princes où ils marquent en moyenne trois buts par match. Les Parisiens tenteront de faire perdurer leur série d’invincibilité sur leur base en championnat.

La rencontre de ce soir est la 4ème opposition entre le PSG et les Girondins de Bordeaux depuis le début de la saison. Pour le moment, c’est trois victoires pour les Champions de France. Bordeaux qui veut renouer avec les places européennes pourra compter sur le retour de Hoarau, l’ancien parisien, à la pointe de l’attaque. Mais, Nicolas Maurice-Belay qui a joué cette saison les trois matches contre le PSG se méfie des hommes de Laurent Blanc.

Au micro de nos confrères de L’Equipe, l’attaquant bordelais décrypte le jeu des Parisiens. « Face à eux, toutes les équipes veulent faire un exploit. Ils sont habitués. Techniquement, sur chaque possession, ils ne balancent jamais le ballon et sont toujours à la recherche du jeu, explique le Martiniquais. Si tu n’es pas en place tactiquement, tu vas le payer. Paris voit toutes tes failles. Les joueurs te montrent qu’ils n’ont pas peur, en gros, c’est « Viens, toi tu vas voir ce qui va t’arriver ! ». Paris t’use en te faisant beaucoup défendre. Si tu arrives à avoir le ballon, ce sera en phase défensive. Là, ils déclenchent un pressing, comme le Barça. Si tu rates une des trois premières passes, tu es mort. Tu retombes dans la défense à fond et tu peux le faire pendant 90 minutes. Un peu comme le Barça, Paris étouffe l’adversaire, qui ne prend pas de plaisir et en plus, prend une rouste. »

Dans le jeu, la décision pourrait bien venir d’une phase de jeu arrêtée. Le PSG a déjà marqué huit buts sur corner en championnat cette saison. « Leur force, c’est la possession de balle. Mais elle fait plus ou moins mal. A 0-0, tant qu’ils restent loin du but, ça ne fait rien. Mais dès qu’ils accélèrent leurs petites passes courtes et à trouver des joueurs comme Lucas, ça commence à être chaud. S’ils mènent 1-0 avec la possession de balle, là, c’est très, très dur. Perdre un ballon chaud ne les fait pas changer de manière de jouer. Ils ne deviennent pas fébriles. Ils assument de monopoliser le ballon en montrant à l’adversaire qu’ils sont supérieurs. En général, chaque équipe a sa force. Saint-Etienne (2-0), c’est le milieu de terrain. A Paris, c’est fort partout. Tu ne peux pas partir avec une idée bien précise », reconnait l’Ultra-Marin avant de reconnaitre l’impuissance bordelaise lors des trois précédente rencontre face aux coéquipiers de Matuidi. « En trois matches, on a un peu tout essayé. On peut s’en servir. En Coupe de la Ligue (3-1), on a commencé avec un milieu à trois. On a été en difficulté pour attaquer mais on a su les bloquer, ils ont eu peu d’occases. Quand on est passé en 4-4-2 en seconde période, on les a inquiétés. On est venu les presser, on les a moins laissé jouer et d’ailleurs on a égalisé. Après, il faut être plus précis que d’habitude. Mais contre Paris, on est deux fois plus vigilant. »


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