Olivier Giroud et son escort girl ! « Laissons le en paix », pour Pascal Praud !

Nicolas / ATS




Capture d’écran 2014-02-18 à 22.12.21media_xll_6493211celiakay6celia-giroud1-296x300Unknown

 

C’est l’affaire qui passionne le petit monde du ballo rond !

L’attaquant français d’Arsenal a été surpris avec une escort girl dans une chambre d’hôtel. – Revoir le portrait de Célia Kay-

Il a aussitôt présenté ses excuses à sa femme, ses fans et son club.

Alors qu’Arsène Wenger est bien décidé à maintenir sa confiance au frenchy, en le faisant jouer demain contre le Bayern de Munich mercredi en Ligue des Champions, un spécialiste français du sport, Pascal Praud prend sa défense dans une chronique qui fait le buzz ce soir ! Elle est sur le site du Point.fr.

« Un épisode qui relance le débat vieux comme Internet de l’exemplarité du footballeur, du sportif de haut niveau et d’une façon plus générale de celles et ceux qui exercent un métier public.

Laissons de côté les rockers et les comédiens qui semblent avoir tous les droits, ou presque. En revanche, un vent de puritanisme balaie les sociétés occidentales. Aux États-Unis, qui trompe sa femme trompera son pays, et cette morale à deux dollars oblige les hommes politiques pris la main sous la couette à des actes de contrition clintonesques.

La France a échappé longtemps à ces oukases, et pour un chef d’État, il n’était pas si mal vu de collectionner les maîtresses, voire de mener une double vie avec enfant dans chaque maison. Les temps changent. La transparence transparaît. Tout voir, tout savoir, tout écouter, tout dire, devient une obsession. Chacun doit se déshabiller en public (et non plus en privé, manifestement). Génération Loft.

Qu’un sportif soit exemplaire sur le terrain, cela va de soi. Qu’il soit irréprochable dans la victoire comme dans la défaite, qu’il défende – rêvons un peu – l’esprit du fair-play, qu’il respecte ses partenaires, ses adversaires, l’arbitre, le public, etc., c’est le minimum. Qu’il ne se dope pas ou qu’il ne triche pas, c’est mieux. Mais en dehors des règles qui régissent sa vie d’athlète, a-t-il à rendre des comptes à qui que ce soit ? Il fait ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut, avec qui il veut, à partir du moment où il n’enfreint pas la loi. C’est vrai pour lui comme pour n’importe qui.

Je sais bien que la réalité est différente. Le public réclame des icônes sans tache. Il aime les bons pères de famille, les épouses modèles, les petits déjeuners en famille pour Paris Match. Le public aime les cartes postales, il chérit Jean Valjean ou Lino Ventura, Michel Drucker et Line Renaud. Si vous voulez plaire au plus grand nombre, pas de fric, pas de sexe. Jean-Jacques Goldman est la personnalité préférée des Français. Il roule en Scénic à Marseille avec sa deuxième épouse et il élève ses enfants.

Les footballeurs sont des sales gosses. Ils trahissent la patrie quand ils ne chantent pas la Marseillaise. Ils se moquent du drapeau quand ils perdent un match. On connaît la chanson : « L’argent qui corrompt, l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes. » Les amours de François Mitterrand étaient gratuites.

Jean Jaurès était aussi socialiste mais pragmatique. Il était de gauche sans la bimbeloterie qui va avec : « Ne vous guindez pas trop sur des échasses de vertu ! L’équilibre est instable et les chutes douloureuses. »

Bon, je m’égare un peu, mais vous m’avez compris. Les donneurs de leçons fatiguent le monde. Ils ont trouvé avec Renaud Lavillenie et Martin Fourcade leurs idoles du moment. La perche et le biathlon charment la bien-pensance et les ligues de vertu. Esprit moutonnier, éthique en toc, hypocrisie et faux nez. La tentation de Venise me guette. »

Qu’en pensez vous ?

 


Articles récents