France/Nasri: « ça m’embête de ne pas être aimé dans mon pays. »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Comment peut-on expliquer l’absence de Samir Nasri dans la liste de Didier Deschamps en vue l’amical ce mercredi contre les Pays-Bas? Le grand artisan de la victoire de Manchester City  en finale de la League Cup  contre Sunderland (3-1) à réagi à cette non-sélection.

Samir-NasriDans une interview à L’Équipe, Nasri ne cache pas sa déception: « J’étais déçu, bien sûr. Surtout qu’il y a vingt-quatre noms. Je respecte les choix du sélectionneur. La meilleure des réponses, c’est sur le terrain. À moi de lui donner des maux de tête en répétant ce genre de performance. »

Et même pour le Mondial brésilien, rien n’est encore sûr que Nasri fera partie des 23. Et pourtant il en follement envie.  « Inquiet… Oui et non. J’ai toujours espoir. Si tu es bon sur le terrain, tu mets toutes les chances de ton côté pour faire partie de la liste. En tout cas, je ne vais pas abandonner l’idée de disputer enfin une Coupe du monde. J’en ai déjà raté une (2010, ndlr). Ça m’a fait mal. Je n’ai pas envie d’en rater une deuxième. Une Coupe du monde au Brésil… C’est immanquable ! Je vais me battre et tout faire pour y être. »

Par ailleurs, Nasri regrette  l’épisode malheureux de l’Euro 2012 et la mauvaise réputation qu’il traîne depuis lors comme un boulet : « À Manchester City, on m’apprécie. En France, le problème, c’est qu’on en a fait beaucoup trop après l’Euro. J’ai eu une mauvaise réaction, certes. Mais on m’a provoqué. J’ai répondu. Je n’ai pas tué d’enfant. J’ai insulté un journaliste. Les gens ne nous connaissent pas. Ils lisent les journaux, regardent la télé et s’ils entendent « Lui, c’est un petit con », forcément, ça entraîne une relation négative avec le public. Et ça m’embête de ne pas être aimé dans mon pays. »


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