Rallye de Maroc Historique : une épreuve royale



La 5è édition du Rallye de Maroc Historique est partie d’Agadir Dimanche dernier (18 Mai) pour rallier Marrakech Samedi prochain après 25 épreuves spéciales faisant un total d’environ 461km.

Rally Maroc  BerengerNombreux, sans doute, sont ceux qui pensent que c’est un rallye raid car pour beaucoup le Sport automobile au Maroc c’est surtout ce type d’épreuve créé dans le sillage du Paris Dakar au milieu des années 1980, et peut être le Grand Prix WTCC sur le circuit de Marrakech théâtre de la première victoire de Sébastien Loeb dans cette discipline au début de cette année. Pourtant, le Maroc est un pays à grande tradition de Sport Automobile pour ne citer que l’existence d’un Grand Prix de Maroc en formule en 1 dans les années 50 mais aussi le Rallye de Maroc – dans l’esprit du Safari ou du Bandama. La première édition a eu lieu en 1934, suivie de 22 autres, disputées par intermittence jusqu’en 1988.

Epreuve réputée et redoutée pour ses difficultés de terrain, le Rallye de Maroc faisait partie du Championnat du Monde en 1971, 1972, 1973, 1975 et 1976. Après un long passage du désert, le pilote Yves Loubet épaulé par quelques passionnés ont remis en rail le Rallye de Maroc en 2010 mais en réservant la course pour des voitures d’un certain âge (voire d’un âge certain) d’où l’appellation « Historique ». Les Belges ont triomphé sur les 3 premières éditions avec un doublé de Grégoire de Mevius sur Porsche (2010 et 2011) et de Bernard Munster en 2012. Le Français Christophe Vaison s’impose en 2013 au volant d’une Peugeot 504 coupé V6.

Cette année donc c’est la 5è édition. Le départ à Agadir a été donné par le Roi du Maroc, son Altesse Mohammed VI. Bien plus qu’un simple passionné, le souverain du royaume chérifien a été un pilote de rallye.

L’unique épreuve spéciale au programme de la première journée de Dimanche, au Paradis plage,  a été remportée par Gilles Panizzi, ancien pilote de 206WRC, qui a pour l’occasion piloté une vénérable aïeule de cette lionne Championne du Monde, la 504 coupé V6 de Vaison. Ce dernier a opté pour une Lancia 037.

Un petit crachin a surpris les concurrents au début de la deuxième journée de Lundi, après une première spéciale taillée pour les puissantes Porsche et autres voitures du groupe B, Jean françois « Jeff » Berenger sort le grand jeu dans le deuxième spéciale tout montée propice à sa Ford Escort RS, il prend la tête de la course et la garde jusqu’à l’arrivée à Tiznit. Mais Gregoire de Mevius (Nissan 240Z) et Panizzi sont respectivement à 34 et 37 secondes. Anto Wan (Ford Escort) et Bernard Munster (Porsche 911) sont 4è ex aequo à 38 secondes. Vaison abandonne sur un problème de courroie de pompe à eau.


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