On vous l’apprenait depuis le début de la semaine. Une nouvelle affaire de primes chahute la préparation du Cameroun pour la Mondial 2014. Les Lions indomptables avec à leur tête le capitaine Samuel Eto’o voudraient plus de transparence dans les fonds générés par l’équipe nationale à la Fecafoot (Fédération camerounaise de football).
Des revendications qui ne semblent pas convaincre la presse locale qui n’a pas hésité à fustiger l’attitude des joueurs. Mais voilà que ces derniers viennent d’obtenir un soutien de taille. Celui de l’ancien international Joseph Antoine Bell, connu pour son franc-parler et ses coups de gueule. Sur sa page Facebook, l’ancien gardien de but tacle les médias camerounais.
« Sur cette histoire de primes chez les Lions, je me contente de demander, à notre presse calamiteuse qui trouve que n’ayant rien gagné depuis dix ans les Lions ne peuvent revendiquer de primes, pour ces Lions qui gagnaient, notre presse serait-elle mise en-avant pour les aider à obtenir des primes décentes ? Au moment où elle juge indécentes les revendications présentes, sait-elle ce que sont devenus, par exemple, Ephrem Mbom, Onana (homme de fer), Vincent Mbassi, Charles Toubè, Ernest Ebongue ? Les plaint-elle seulement ? Le football est aussi une affaire financière (qui marche très bien à ce niveau). Peut-on dire aux salariés d’une entreprise qui fait d’énormes bénéfices qu’ils n’ont droit à rien parce que l’entreprise n’est pas numéro 1 ? On ne va pas en Coupe du Monde sur invitation mais au mérite. C’est donc pour avoir gagné que les Lions sont en phase finale de Coupe du Monde et cela rapporte beaucoup d’argent dont une partie doit naturellement leur revenir. Arrêtons d’opposer avec mesquinerie la situation des hommes ordinaires à celle de ceux qui ont un talent particulier. En revanche demandons-nous pourquoi on entend en 2014 les inepties entendues depuis 1982 ? »
Voilà qui est dit.
