Place à l’Algérie, toute l’Afrique réclame une seconde victoire !

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Ce mardi marque l’entrée en lice de l’Algérie, dernier représentant africain dans le Mondial 2014. Après 4 sorties, le bilan est très mitigé. Outre la belle victoire de la Côte d’Ivoire, Ghanéens et Camerounais ont été défaits. Et difficile de consommer le match nul du Nigéria face à l’Iran comme un bon résultat.

Place donc à l’Algérie qui affronte à 16h GMT la Belgique. Favorites du groupe, les Diables rouges font figure d’ogre. La bande à Marc Wilmots est composée de joueurs très talentueux évoluant dans les meilleurs clubs du monde. D’ailleurs, tout le monde estime que la Belgique sera l’une des surprises de cette Coupe du monde.

Halilhodzic au combat !

En face, l’Algérie avance sur la pointe des pieds avec tout un continent derrière à la recherche d’une seconde victoire africaine dans la compétition. Cependant, les Fennecs ne partent pas avec les faveurs des pronostics. Cela fait en effet 481 minutes que l’Algérie n’a plus trouvé le chemin des filets en Coupe du Monde. Le dernier but de cette équipe remonte au Mondial… 1986. A Islam Slimani, Sofiane Feghouli, Hilal Soudani et autres Djabou de mettre fin à cette triste série.

le sélectionneur Vahid Halilhodzic est prêt à aller au combat: « L’Algérie est une jeune équipe, qui cherche à créer l’exploit. On n’a rien à perdre. Il faudra tout donner pour n’avoir aucun regret. On entame le tournoi avec audace. Il faudra tenter quelque chose. Si nous souhaitons passer le premier tour pour la première fois, il faudra créer trois exploits. Pas seulement contre les Belges.

– C’est ma première Coupe du monde. Oui il y a la pression des 40 millions de sélectionneurs algériens. Et la pression de la presse qui a été très injuste avec moi après la qualification. Je n’oublierai jamais ceux qui ont insulté ma famille. Mais je n’ai pas peur et j’ai envie d’être acteur de ce Mondial. Si nous mourrons, il faudra que ce soit avec les honneurs. Tout ce qui me critique me rend plus fort. Je suis fier de ce que j’ai fait pendant trois ans en Algérie ».


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