Volker Finke: malgré la débâcle brésilienne, il veut rester au Cameroun

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Volker Finke a balayé du revers de la main toutes les interrogations sur son avenir, lundi en conférence de presse après la rencontre face au Brésil. Le Cameroun encore giflé 4-1 quitte la compétition par la petite porte. Mais pas question pour Finke de jeter l’éponge après cette aventure.

« J’ai mon contrat et je fais mon travail. Ce sont les choses les plus importantes« , a confié le technicien allemand qui a été la cible de vives critiques au pays des Lions indomptables depuis sa nomination. « Je ne connais pas Finke. C’est ici que j’apprends ce nom (…) ça  fait 15 ou 20 ans  qu’il n’a pas entrainé. Quand  vous passez 20 ans, vous n’entrainez pas et qu’on vous ramasse et qu’on vous chute à la tête d’une grande nation de football comme le Cameroun, il y a problème », avait notamment déclaré la légende Roger Milla. Avec encore un an de contrat avec la Fecafoot, Finke veut désormais se concentrer sur les éliminatoires de la CAN 2015.

Un entraineur de Club Med !

« Le Cameroun a rat les deux dernières éditions de la CAN. Nous nous sommes qualifiés pour la Coupe du monde mais nous sommes déçus car nous n’avons pu gagner le moindre match« , a ajouté Finke.

Grand connaisseur du football africain, Claude Leroy actuel sélectionneur du Congo n’est pas non plus tendre avec Volker Finke. Dans une long entretien au Monde, le Français tacle sévèrement le coach allemand. « Je ne porte pas de jugement sur l’entraîneur [l’Allemand Volker Finke] mais ce groupe n’était pas tenu. Il y a deux éléments essentiels dont on ne parle jamais dans le football qui sont la discipline et la préparation athlétique. Quand on voit le comportement de Benoît Assou-Ekotto et de Benjamin Moukandjo [qui en sont venus aux mains à la fin de la rencontre], on se dit qu’il y a quelque chose qui ne va pas« .

« Je ne supporte pas les entraîneurs Club Med. Il faut aller dénicher des joueurs en assistant aux entraînements des équipes de première et de deuxième division. Il faut avoir un état d’esprit de passeur. Je l’ai eu et c’est peut-être pour ça qu’on ne m’a pas craché dessus« 


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