Marcel Desailly a une grande fille que personne ne connaissait jusqu’ici. Mais la vérité a fini par éclater au grand jour. L’ancien défenseur des Bleus va devoir reconnaître la paternité d’Aïda Mendy.
Marcel Desailly, vous avez une fille; elle est âgée de 23 ans. Après des années de combat, la justice reconnaît enfin la filiation entre le footballeur Desailly et Aïda Mendy, une jeune habitante de La Seyne sur Mer. Depuis près de quinze ans, la jeune femme sénégalaise et sa maman se battaient pour que l’ancien international français les reconnaisse. Chose que Desailly s’était toujours refusé à faire même si en 2000, le TGI de Toulon avait déjà reconnu la paternité du footballeur en l’obligeant à verser une rente d’éducation.
Une paternité pourtant longtemps refusée
Dans un jugement le TGI a retenu le fait qu’en refusant de se soumettre à un test génétique, Marcel Desailly avait effectué « un aveu de paternité« . L’ancien champion du monde a en effet refusé à quatre reprises de se soumettre à un tel test, demandé par le tribunal depuis 2012.
L’avocat de l’ex-défenseur, Michel Pautot, avait justifié ainsi ce refus: « Marcel Desailly conteste être le père et ce n’est pas parce qu’il ne s’est pas soumis à ces tests qu’il est le père. Il n’y a de surcroît aucune preuve de relation intime entre lui et Mme Mendy, pas de photo, pas de correspondance, pas de cadeau... »
Et le passé revient au galop…
Des refus que le TGI a considéré comme des aveux de paternité. Aujourd’hui, Desailly est rattrapé par la réalité. Le TGI a par conséquent ordonné qu’Aïda Mendy puisse porter désormais le nom de Desailly, qui devra être transcrit au registre de l’Etat civil. « Ma cliente a poussé plusieurs cris de joie. Elle va enfin pouvoir s’appeler Aïda Desailly. Je suis ravi. C’est le triomphe du droit sur l’hypocrisie. Il a échappé à la génétique, il n’a pas réussi à échapper à ses juges« , a réagi Me Casanova jeudi, auprès de l’AFP.
Aïda Mendy, sans profession, est actuellement en formation d’esthéticienne. Sa mère avait bénéficié jusqu’à la majorité de sa fille d’une pension alimentaire de la part de Marcel Desailly, à la suite d’un jugement de mars 2000 du TGI de Toulon.
