L’Afrique à la Coupe du monde: pourquoi on y arrive pas ?!

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




L’élimination récurrente des équipes africaines lors des phases finales de grandes compétitions aussi continentales qu’internationales est devenu une matière à réflexion. La question restera toujours posée, aux vue des récentes prestations de celles-ci lors de la 20è édition de la Coupe du monde qui se dispute actuellement au Brésil.

Un regard profond nous révèle que sur 19 éditions, seulement trois  pays ont franchis jusque-là, les 8e de finales pour se retrouver en quarts. Le Cameroun en 1990 en Italie, le Sénégal en 2002 et le  Ghana en 2010 en Afrique du sud. Le bilan est maigre dirait-on, mais c’est déjà là la moitié de la réponse à la question. La deuxième moitié concerne les problèmes propres à l’Afrique en interne et en externe.

En Externe, la course effrénée des Africains à la recherche d’un sorcier blanc, à l’image de Philippe Troussier avec le Burkina, Claude Leroy avec le Cameroun, Bruno Metsu avec le Sénégal et  Hervé Renard avec la Zambie. Au lieu de procéder à la formation de ses propres entraîneurs, les Fédérations africaines s’évertuent à payer des mercenaires qui ne viennent que pour des raisons pécuniaires, pas pour les résultats, afin de faire progresser le football continental. Ceci explique la difficulté à vouloir pratiquer un football européen sur la terre africaine par  les Africains.  Ainsi prennent place des situations comme : incompatibilité à fournir un jeu cohérent par rapport à l’inspiration de chacun comme au temps du grand Brésil des années 60 et 70 alors que toute la crème restait locale, un match était un vrai spectacle. Le mauvais choix des gouvernants africains à vouloir gérer le sport par le biais des ministères et non les fédérations mises en place est également un autre aspect de la chose.

En interne, le continent noir est coupable des grands scandales comme par exemple les revendications de paiement des primes, des conflits des égos, qui finalement effacent l’esprit de sacrifices, émousse la grinta, ou l’esprit de gagne. Ajoutés à cela, les problèmes extra sportifs comme l’indiscipline et un manque d’hygiène de vie des sportifs les exposent à une absence de résultats sur le terrain. Alors que le continent croule sur un manque criard d’infrastructures sportives, l’Afrique se contente que du niveau très bas en qualité d’entraînement, ce qui explique en toute évidence, les faibles résultats obtenus.

Enfin, le dernier point reste le fait que ces joueurs africains évoluant en Europe qui sont des vrais trésors pour leurs équipes, viennent en compétitions dans un état physique pauvre, lessivés et fatigués au point qu’ils soient incapables de tenir le rythme du très- très haut niveau.

Mais disons-le, l’Afrique est un continent d’avenir parce que si Pogba, Matuidi, Benzema, Sakho, et autres avaient faits comme Touré, Drogba ou Eto’o, l’on ne serait pas là où nous sommes.


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