Côte d’Ivoire: le pleurnichard Serey Dié règle des comptes avec la presse

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Sérey Dié n’est pas content, alors pas du tout. Tenu pour responsable (par la presse) de propos à caractère accusatoire portant sur de supposées pratiques fétichistes au sein de la classe dirigeante du football ivoirien, le joueur du FC Bâle a réagi vigoureusement, ce jeudi, dans les colonnes de Le Sport, pour marquer son innocence.

«C’est avec beaucoup de surprise que j’ai lu ces propos qu’on m’attribue, avoue-t-il. C’est manquer du respect aux Ivoiriens. Que ce soit ici ou au Brésil, je ne crois pas avoir accordé une interview à un homme de média où j’ai tenu ces propos. Je suis vraiment étonné de lire ça. Je suis un homme réfléchi. Je ne peux pas me permettre de tenir de tels propos, après ce mauvais résultat que nous avons eu. Je pense que c’est manquer de respect aux Ivoiriens en justifiant notre élimination par ces mots qu’on m’attribue ». En effet, le confrère incriminé (sport-ivoire) publiait, en début de semaine, ces mots qui suivent comme étant ceux de Sérey Dié: « Pour ce match (face à la Grèce), je n’y voyais rien du tout. J’étais comme attaché et aveugle. Tout était noir. Je ne voyais rien sur le terrain. Je crois qu’il faudrait demander aux dirigeants de révéler leurs pratiques. Sinon, un malheur risque d’arriver ».

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 » De quoi en rajouter, inutilement au mauvais résultat que nous avons récolté. Surtout quand ce n’est pas la vérité », selon l’international ivoirien, qui assure avoir défendu le drapeau ivoirien de toutes ses forces. De fait, Serey Dié s’inscrit en faux dans ces allégations. « Je n’ai critiqué personne. Je suis allé pour défendre mon pays. Je suis fier de l’avoir fait. Les choses se sont mal passées. Mais à aucun moment, j’ai accordé une interview pour critiquer qui que ce soit. Ce n’est pas à moi de le faire, quand je sais que je suis arrivé dans un groupe tout récemment. J’ai beaucoup souffert pour être là« , rappelle l’ancien Stadiste. Qui précise que « Si demain, j’ai quelque chose à dire, je le dirai en face du monde et en toute responsabilité ». Pour l’instant, « Sérézo » profite de ses vacances à Abidjan, essayant « d’oublier ce qui s’est passé au Brésil. »

De notre collaborateur en Côte d’Ivoire, Emgey Martial


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