Brésil 2014: Des supporters ghanéens veulent y rester pour de bon

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Brésil 2014, c’est bien terminé pour le Ghana depuis son dernier match de poule contre le Portugal. Si la délégation officielle est rentrée au pays depuis, un groupe de supporters veut rester au Brésil. Définitivement…

Les défections lors des rencontres internationales sont courantes. Et Brésil 2014 ne dérobera pas à la règle. Plus de 200 supporters ghanéens entrés au Brésil avec des visas touristiques pour le Mondial 2014, veulent y rester. La compétition terminée pour le Ghana, ces fans ne veulent pas rentrer au bercail. Ils se sont constitués en demandeurs d’asile.

Selon la police brésilienne, ces Ghanéens justifient leurs demandes par la nécessité pour eux de fuir de violents conflits impliquant des musulmans. Le dossier est actuellement soumis à étude minutieuse, si l’on en croit le ministère brésilien de la justice, qui devra apprécier les motifs et décider au cas par cas d’accorder ou pas une suite favorable à leurs demandes.

Carte blanche pour circuler au Brésil en attendant…

En attendant que la décision de la justice, ces supporters sont autorisés à travailler et à circuler au Brésil. Le chef de la police précise que près de 150 d’entre eux ont quitté la ville de Caxias do Sul pour les Etats de San Paolo et Santa Catarina, où ils pensent pouvoir trouver un emploi.

Da Silva Melo a ajouté que les Ghanéens affirment être « des musulmans fuyant de violents conflits violents entre les différents groupes musulmans. » Vanessa Perini du Centre de soutien aux migrants de l’Église catholique demande à l’Organisation internationale des migrations de leur venir en aide.Le centre leur a fourni des abris temporaires et les aide à préparer leurs demandes d’asile.

Une situation qui renvoie une fois encore aux JO de Londres en Août 2012, où sept athlètes camerounais – cinq boxeurs, un nageur et une footballeuse – avaient abandonné leur délégation pour disparaître dans la nature. Le même scénario s’est également produit en 2013 en France lors des JO de la Francophonie organisés à Nice, avec des défections dans les rangs des joueurs ivoiriens, camerounais, congolais. Tout cela à la recherche d’un bonheur qui ne se trouve pas certainement dans leurs pays d’origine.


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